Par Justinien Raymond
Un des militants socialistes d’Indre-et-Loire qui donna une vigoureuse impulsion aux organisations possibilistes dans l’ensemble du département, alors que le PSR restait limité à la ville de Tours et à quelques rares groupes — Voir Pommier. Lui-même appartenait à une section de Tours de la FTSF. Il s’intéressa vivement à l’organisation de la lutte des bûcherons de son département, dont il contribua à diriger le mouvement de grève dans la forêt d’Amboise, en juin 1894. À la propagande orale, il ajouta celle du journal l’Éclaireur de l’Ouest qu’il fonda et anima. Au congrès socialiste de Paris, salle Japy, en 1899, et salle Wagram, en 1900, il représenta quelques organisations tourangelles de son parti. Au congrès de Wagram, il portait en outre le mandat du groupe blanquiste de Pocé-sur-Cisse (Ille-et-Vilaine). Il fut encore délégué au congrès de Lyon (1901).
Aux élections législatives de 1898, il avait rassemblé 1 048 voix dans l’arr. de Loches.
L. Plais milita également en Loir-et-Cher (cf. G. Dupeux, Aspects de l’histoire sociale et politique de Loir-et-Cher, Paris, 1962) où il participa à la création de la fédération socialiste.
Par Justinien Raymond
SOURCES : Arch. Nat. BB 18/1 971-1 348 A 94 (rapport du procureur général près la cour d’appel d’Orléans au garde des Sceaux, 13 juin 1894). — Comptes rendus des congrès de Japy et de Wagram. — Hubert-Rouger, Les Fédérations socialistes II, op. cit., pp. 215-216.