Par Pierre Schill
Né le 27 janvier 1891 ; cheminot à la Société des chemins de fer d’Alsace-Lorraine ; résistant.
Candidat aux élections municipales des 5 et 12 mai 1935 à Thionville (Moselle) sur la Liste républicaine et d’action populaire (gauche), Bernard Sampo obtint au premier tour 513 voix sur 2 686 suffrages exprimés. Sa candidature ne fut pas maintenue au second tour.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Bernard Sampo fit partie du groupe de résistance « Mario », le plus important du département de la Moselle, alors annexée à l’Allemagne. Ce groupe affilié au mouvement de résistance communiste Front national, avait été mis sur pied, au cours de l’été 1941, par l’instituteur messin Jean Burger, aidé par les cheminots Charles Hoeffel et Georges Wodli. L’activité clandestine de Bernard Sampo lui valut d’être arrêté à son domicile par la Gestapo le 4 août 1943 et d’être emprisonné au SS Sonderlager du Fort de Queuleu puis d’être transféré à Gusen, Kommando du camp de Mauthausen (Autriche annexée) où il fut libéré le 5 mai 1945. Il obtint le titre de déporté résistant.
Par Pierre Schill
SOURCES : Arch. Com. Thionville, 1 K 14. — Léon Burger, Le Groupe « Mario », une page de la Résistance lorraine, Metz, Imprimerie Louis Hellenbrand, 1965, 194 p.