Par Maurice Moissonnier
Maçon. Il assista comme délégué au congrès constitutif de la Fédération nationale des Syndicats qui se tint à Lyon en octobre 1886. Il y représentait, avec Chapelon, Dubost et Manot, la chambre syndicale des maçons de Lyon.
Le 14, Rebeyraud intervint en faveur de la journée de huit heures et dénonça l’existence de chantiers où l’on travaillait onze heures. Les huit heures étaient pour lui un moyen de résorber le chômage. Il vota avec la majorité révolutionnaire du congrès et participa aux travaux de la commission chargée de préparer la résolution finale sur les problèmes du Capital et du Travail.
Par Maurice Moissonnier
SOURCE : Arch. Dép. Rhône, 10 M 864.