REBEYROL J.

Après le père Roux, J. Rebeyrol fut un des premiers à parler de syndicalisme à Saint-Junien (Haute-Vienne) et fut le premier secrétaire du syndicat des cuirs et peaux (1894).
En août 1894, des ouvriers mégissiers ayant été renvoyés de la maison Desselas, des mouvements de grève eurent lieu pour obtenir leur réintégration. Rebeyrol poussa à l’action. Des renvois se produisirent chez Dumas où se manifestait la solidarité ouvrière. Rebeyrol fit amende honorable pour éviter le lock-out.
En 1902, lors de la grève des mégissiers, il eut une attitude équivoque, poussant à la grève dans une des grandes mégisseries de Saint-Junien et cherchant à l’éviter dans l’autre.
Tout d’abord militant socialiste aux élections législatives de 1902, il prit parti contre les socialistes et soutint un autre candidat. Il fonda ensuite un journal, Le Ralliement, où il soutenait dans la politique locale le candidat modéré contre le candidat radical.
Invité en 1914, puis en 1919, à revenir au Parti socialiste, il refusa. Il fut administrateur de la ganterie coopérative de Saint-Junien.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article84815, notice REBEYROL J., version mise en ligne le 30 mars 2010, dernière modification le 7 juillet 2017.

ŒUVRE : Liberticide. Attentat aux libertés des prolétaires par le patronat et le capital, 23 p., Limoges, 1895 (Bibl. Nat. 8° Lb 57/ 11 461).

SOURCES : P. Cousteix « Le Mouvement ouvrier limousin, de 1870 à 1939 », Actualité de l’Histoire, décembre 1957, n° 20-21. — Le Combat social, journal anarchiste, 1er au 15 septembre 1907. — Le Travailleur du Centre-Ouest, journal communiste, octobre 1924.

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