REDONNET Jean

Employé des postes, travailleur ponctuel, militant sérieux, Jean Redonnet appartient à la petite minorité des socialistes toulousains de la fin du siècle qui ne se rattachaient ni au POF, ni au CRC, mais à la Fédération socialiste républicaine qui rejoignit le Parti socialiste français. Il fut à ce titre délégué par le comité républicain socialiste du canton Nord au troisième congrès général des organisations socialistes qui eut lieu à Lyon en 1901. Après l’unité, il entra au conseil municipal de Toulouse avec toute la liste socialiste en février 1906 et fut candidat deux mois plus tard aux élections législatives dans une circonscription sacrifiée (ce sera pourtant, à partir de 1914, celle où Vincent Auriol fera toute sa carrière), celle de Muret : il obtint 624 voix.
L’année suivante, en 1907, il fut nommé à Paris et rejoignit à la fin de l’année le groupe des originaires de la Haute-Garonne.