REVELIN Louis, dit "Le Mout"

Louis Revelin avait vécu à Saint-Étienne jusqu’au début des années 1890 et où il avait été membre de la Commission de grève.

Verrier à La Mulatière (Rhône). Militant syndicaliste de tendance blanquiste, il rallia le boulangisme. Revelin fut, de 1890 à 1898, un des administrateurs de la première Fédération des Verriers. Il fut également un des animateurs de la première manifestation du 1er mai à Lyon (1890) et, l’année suivante, il dirigea, avec Clausse et Rey, une grève des verriers de Lyon qui dura cent trois jours. Voir Clausse Philippe et Bigex Alphonse.

À Lyon où il était cafetier, il fut l’un des dirigeants de l’Union socialiste révolutionnaire en 1911. Lors de la grève des cheminots d’octobre 1910, il avait traité le maire d’Oullins, M. Nicod, qui avait facilité la reprise du travail, de "lâche méritant d’être pendu".