REYNAUD Jean-Baptiste

Né à Marseille (Bouches-du-Rhône) le 31 janvier 1849 ; caissier-layetier à Marseille ; marié en 1870, père de dix enfants (cinq vivants en 1890) ; militant socialiste, il adhéra en 1886 à l’Union socialiste révolutionnaire de tendance guesdiste.

Il assista comme délégué de la chambre syndicale des caissiers-layetiers de Marseille dont il était le secrétaire, au 3e congrès national des Syndicats et Groupes corporatifs ouvriers de France tenu à Bordeaux-Le Bouscat, octobre-novembre 1888. Il demanda que « par tous les moyens légaux » on invite les municipalités à ériger des Bourses du Travail et que l’on s’adresse également dans ce but aux conseils généraux pour en obtenir une aide pécuniaire (cf. p. 8 du Rapport de la délégation marseillaise, Marseille, 1889 — Musée social, 6778 3 ter).
Élu en 1889 ou 1890 syndic de l’union des chambres syndicales ouvrières des Bouches-du-Rhône, Reynaud prit en cette qualité la gérance de l’organe de l’union : L’Ouvrier syndiqué.
Une note de police le jugeait ainsi : « Sans autres ressources que le produit de son travail, il a beaucoup de peine à élever sa nombreuse famille, mais il s’est toujours comporté honorablement et il est généralement estimé. »
Reynaud appartint à la commission d’organisation du Ve congrès national des syndicats — Voir Autric L. — et y assista en tant que délégué (Marseille, septembre 1892).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article84938, notice REYNAUD Jean-Baptiste , version mise en ligne le 30 mars 2010, dernière modification le 19 août 2014.

SOURCES : Arch. Dép. Bouches-du-Rhône. — J. Coulet, Histoire du socialisme à Marseille, 1891.

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