Par Maurice Moissonnier
Né vers 1836 ; marié, père de cinq enfants ; tôlier-fumiste à Lyon ; militant syndicaliste.
Cet ouvrier protestant avait pris part à la Commune et commandé, dans le faubourg Saint-Antoine, une batterie d’artillerie. Il ne rentra en France qu’en 1880, après l’amnistie.
Socialiste de tendance guesdiste, il fut élu en 1886 secrétaire de la fédération lyonnaise des chambres syndicales dont le siège se trouvait, passage Coste, au n° 7 de la rue Lafayette, à Lyon.
Les rapports de police reconnaissaient son excellente conduite, sa haute moralité, son intelligence et sa largeur de vues.
Il était signalé comme un militant très actif et considéré, à ce titre, comme dangereux par l’administration.
Par Maurice Moissonnier
SOURCES : Arch. Dép. Rhône, 10 M 16. — Encyclopédie socialiste, Hubert-Rouger, Les Fédérations socialistes (Rhône), op. cit.