Par Julien Chuzeville
Née le 23 novembre 1835 à Douvres (aujourd’hui Douvres-la-Délivrande, Calvados), morte le 2 décembre 1888 à Levallois-Perret (Seine, Hauts-de-Seine) ; fleuriste ; militante socialiste à Paris.
En mai 1880, Élise Roget était militante de l’Union des femmes. En décembre 1881, elle faisait partie du comité d’initiative de l’Union, qui s’appelait dorénavant l’Union des femmes socialistes, apportant son soutien à la candidature de Léonie Rouzade pour une élection municipale partielle à Paris, et dénonçant « l’esclavage de la femme ».
La « citoyenne Roger » fut déléguée de l’Union des Femmes socialistes de Paris au congrès tenu dans cette ville du 30 septembre au 7 octobre 1883 par la Fédération des travailleurs socialistes de France (FTSF). En décembre 1883, elle fut élue au Comité national de la FTSF. En février 1884, elle était membre de la commission des Finances, archives, bibliothèque et statistique du Comité national de la FTSF.
Le Parti ouvrier daté du 5 décembre 1888 (paru la veille) signalait que ses obsèques auraient lieu le 4 décembre 1888 à Levallois-Perret.
Par Julien Chuzeville
SOURCES : Le Prolétaire, 29 mai 1880, 10 décembre 1881, 6 octobre 1883, 17 novembre 1883, 22 décembre 1883 et 9 février 1884. — L’Union internationale des femmes, n° 1, décembre 1888, p. 5. — État civil du Calvados et des Hauts-de-Seine.