ROUCAUTE Élie

Élie Roucaute vit le jour au hameau de Cayla, dépendant de Saint-Paul-la-Coste.
Son père, Constant, Almir Roucaute, fermier cultivateur, était né en 1854 dans la commune. Sa mère, Esther, Léa Larguier, était elle née en 1859 à Cassagnas (Lozère).

Élie Roucaute grandit avec ses parents au hameau. En 1891 ils vivaient au quotidien avec les deux grands-mères d’Élie, Jeanne Filhol (la grand-mère paternelle) et Lucie Larguier (la grand-mère maternelle).

Il se maria le 5 novembre 1904 dans sa commune avec Esther, Léonie Guin. Le couple eut treize enfants (sept garçons et six filles), dont douze survécurent : Aimé (1905), Charles (1907), Jeanne (1909), Rose (1910), Franck (1913), Élise (1915), Marcel (1917), Lydia (1919), Raoul (1921), Léon (1923), Lucie (1924) et Maurice (1926).

Menuisier-ébéniste, il avait appris le métier en faisant son Tour de France. Anarcho-syndicaliste, il fut « délégué à la propagande révolutionnaire » en 1911 à la Bourse du Travail d’Alais [aujourd’hui : Alès] (Gard) créée en juin 1901 et adhérente de la CGT (Voir Mazet).

D’après un témoignage de son fils Marcel, Élie Roucaute lisait parfois l’Humanité avant 1939 et, poussé par ses fils, apportait le journal à la maison.

Selon les époques Élie Roucaute déclara aussi être cultivateur.

Plusieurs des enfants d’Élie et Esther Roucaute furent des militants : Aimé, Charles, Marcel, Franck et Raoul. Ils avaient également pour cousins Roger Roucaute et René Roucaute, dirigeants communistes et résistants.