Mineur ; syndicaliste CGT du Pas-de-Calais ; militant anarcho-syndicaliste.
Mineur, anarcho-syndicaliste, Pierre Simon, fut réélu pour la 3e fois en 1903, délégué mineur de la Fosse N°3 à Courrières (Pas-de-Calais), avec comme suppléant Clovis Guidez. Lors de la catastrophe de Courrières (Pas-de-Calais) le 10 mars 1906, il passa outre à l’interdiction des ingénieurs de descendre dans la mine et sauva dix-sept mineurs ; il refusa ensuite la croix de la Légion d’honneur, proposée par le ministre Louis Barthou.
Depuis juin 1906 au moins, il siégeait, au titre de la section de Méricourt Corons, au sein du conseil d’administration de la Fédération syndicale des ouvriers mineurs CGT (FSM) du Pas-de-Calais (Voir à Georges Dumoulin et à Benoît Broutchoux). En mai 1909, il était toujours délégué mineur et membre de ce conseil d’administration.
Il fut arrêté le 4 septembre 1911 avec Broutchoux à la suite d’une manifestation contre la vie chère. Sa mort fut signalée dans un article du Libertaire, intitulé « Mort d’un héros » (n° du 28 janvier 1925).
SOURCES : L’Action syndicale, organe des travailleurs du Pas-de-Calais, 14 juin 1906- 13 mai 1906, 16 mai 1909 (BNF Gallica). — L’Égalité de Roubaix-Tourcoing, du 12 février 1903, Notes de Louis Botella et Gilles Pichavant.