Déléguée du syndicat des tailleuses-lingères de Marseille au VIe congrès de la Fédération de l’Habillement (Limoges, 15-18 août 1908), elle prit part à la discussion sur le projet qui tendait à fusionner les syndicats de métiers pour ne former dans chaque ville qu’un seul syndicat d’industrie. Elle proposa une solution de compromis qui maintiendrait les syndicats de métier, mais tendrait à constituer, dans chaque ville, une section fédérale permettant aux syndicats de se connaître avant de fusionner. Elle s’opposa à la proposition d’établissement d’une cotisation spéciale pour payer les frais de déplacement des propagandistes. Elle s’opposa également à la proposition d’un délégué de la Seine demandant que les apiéceurs syndiqués aient le droit d’employer deux petites mains. Ce serait, affirmait-elle, approuver l’exploitation ouvrière.
SOURCE : Compte rendu du congrès.