SCHMITT Pierre, André [CFDT]

Par Fernand Brem

Né le 11 mai 1934 à Strasbourg (Bas-Rhin) ; employé ; secrétaire du syndicat des cheminots CFDT de Saint-Louis (1965- ?).

Pierre Schmitt naquit dans une famille catholique de deux enfants. Son père, Léon Schmitt, était mécanicien dans l’entreprise Vogesia à Saverne (Bas-Rhin), puis employé à la SNCF, où il fut chauffeur-mécanicien, conducteur sur machines Diesel et enfin sur machines électriques ; il était trésorier du syndicat CGT. Sa mère était employée de maison, puis femme au foyer. Le couple était domicilié à Otterswiller (Bas-Rhin), Pierre naquit à l’hôpital de Strasbourg.
Apprenti ajusteur chez Kuhn à Saverne, puis à la Société mécanique de Haguenau à Saint-Louis (Haut-Rhin) de 1950 à 1954, Pierre Schmitt devint ouvrier ajusteur à la Société mécanique de Haguenau, puis à Thergal Électro-Appareillage à Huningue (Haut-Rhin). En juin 1955, il fut incorporé dans l’armée, puis maintenu sous les drapeaux en Algérie jusqu’en septembre 1957
Il travailla ensuite chez E. Haefely à Saint-Louis avant d’entrer à la SNCF le 10 mars 1958 comme employé à la gare de Saint-Louis dans les services Mouvement, Douane, Trafic, Secrétariat administratif. Il y resta jusqu’à son départ à la retraite le 30 juin 1989.
Pierre Schmitt adhéra en 1958 au syndicat CFTC des cheminots à Saint-Louis. En février 1965, il fut délégué au congrès extraordinaire de l’Union des syndicats chrétiens de cheminots d’Alsace et de Lorraine à Strasbourg ; comme les militants de Mulhouse, il opta pour la CFDT. Il fut alors désigné comme secrétaire du syndicat CFDT de Saint-Louis (un syndicat CFTC ne s’y reconstitua qu’après mai 1968). En cette qualité, il assura, avec son collègue CGT, l’occupation de la gare de Saint-Louis durant la grève de 1968. Il fut également délégué syndical, délégué au comité mixte et au comité d’activité sociale, secrétaire de l’Union locale CFDT de Saint-Louis et environs, membre du conseil départemental et régional des cheminots CFDT.
Il s’était marié le 28 juillet 1959 avec Léa Kronenberger. De cette union naquirent deux garçons, dont l’aîné devint prêtre et assuma des responsabilités successivement à la Jeunesse étudiante chrétienne (JEC), au MRJC et à la CFDT.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article8570, notice SCHMITT Pierre, André [CFDT] par Fernand Brem, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 15 avril 2012.

Par Fernand Brem

SOURCES : Informations écrites de Pierre Schmitt, 27 juillet 2002.— Etat civil.

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