SOUBRIÉ François

Par Justinien Raymond

Né le 23 mai 1854 à Livinhac-le-Haut (Aveyron). Ouvrier mineur à Decazeville (Aveyron), Soubrié fut condamné à quatre mois de prison au lendemain de la grève de 1886 au cours de laquelle le sous-directeur de la mine, Watrin, trouva la mort — Voir Bedel. Le 2 mai 1886, une élection législative se déroula dans la Seine pour remplacer Henri Rochefort démissionnaire. Contre le candidat radical-socialiste Gaulier, tous les groupements socialistes s’unirent sur la candidature d’Ernest Roche, à l’exception de la FTSF qui posa la candidature de Soubrié. Ce dernier recueillit 5 602 voix contre 100 820 à H. Roche et 146 060 à Gaulier. Soubrié avait protesté contre l’usage de son nom par un télégramme paru dans Le Cri du Peuple (1er mai 1886) appelant tous les socialistes à « concentrer leur vote sur le nom du citoyen Ernest Roche, ouvrier graveur ».

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article85706, notice SOUBRIÉ François par Justinien Raymond, version mise en ligne le 30 mars 2010, dernière modification le 7 août 2020.

Par Justinien Raymond

SOURCES : A. Zévaès, Les Guesdistes, pp. 43 à 49, passim., — Gazette des Tribunaux, 8-9 mars 1886.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable