SCHWARTZ Nicolas [SCHWARTZ Laurent, Nicolas]

Fils d’un propriétaire, Nicolas Schwartz était, en avril 1921, considéré par la police de Metz comme l’un des membres les plus influents du PC local et comme un des militants du syndicat unitaire des cheminots du secteur de Metz les plus « dangereux ».
En mai 1925, il fut candidat aux élections municipales à Metz sur la liste de gauche opposée à celle du maire de droite sortant, Paul Vautrin. Candidat pour le secteur communal de Metz-ville, il obtint 928 voix sur 7 164 suffrages exprimés. La liste n’obtint aucun élu. Il fut à nouveau candidat aux élections municipales des 5 et 12 mai 1929 à Metz sur la liste du Bloc ouvrier et paysan opposée à la Liste d’entente municipale du maire Paul Vautrin. Il obtint au premier tour 2 177 voix sur 10 033 suffrages exprimés. Au second tour sa candidature ne fut pas retenue lorsque fut constituée une liste d’union avec les socialistes messins.
Nicolas Schwartz fut l’un des animateurs le 7 décembre 1929 du congrès des cheminots unitaires du réseau Alsace-Lorraine. Il était toujours l’un des dirigeants du sous-rayon communiste de Metz-Montigny-lès-Metz, l’un des plus importants de Moselle.
Il participa le 1er mars 1931 à Strasbourg au deuxième congrès du PC d’Alsace-Lorraine. Il comptait parmi les militants les plus actifs de cette structure et devait être délégué des cheminots unitaires de la Moselle à ce congrès. En mars 1933 il était secrétaire général adjoint du syndicat unitaire des cheminots de Metz-Montigny-lès-Metz qui comptait près de mille membres.
À la fin du mois de juin 1934, il anima plusieurs réunions publiques organisées à Metz par la CGTU, la CGT et les Indépendants pour protester contre les décrets-lois gouvernementaux.
Le 10 novembre 1935, une réunion des syndicats de cheminots confédérés et unitaires des ateliers de Montigny-lès-Metz avait décidé de lui confier provisoirement le poste de co-archiviste du syndicat CGT réunifié.