Né et mort à Marseille (Bouches-du-Rhône), 18 mai 1857-9 novembre 1910.
Alfred Valz, d’origine italienne, vécut dans sa ville natale et y fut journaliste. Marié, il eut quatre enfants.
Imprimeur-typographe, Alfred Valz, qui fut élu conseiller municipal de Marseille en mars 1885, dirigeait, en 1901, le journal La Terre. L’année suivante, il fonda le journal La Journée qui appuya, au cours des élections municipales, la liste du docteur Flaissières. En 1905, il fit paraître La Défense du commerce de l’Alimentation dont il resta le directeur jusqu’à sa mort (sa femme exploitait alors un magasin d’alimentation). Gérant, en 1901, de La Pensée socialiste et anticléricale, il collabora à de nombreux journaux : Le Radical, Les Petites Affiches, Le Mondain, La Terre, La Vie humaine. Il fut à plusieurs reprises condamné à l’amende pour diffamation par voie de presse.
Valz, socialiste, avait été délégué, en 1900, au congrès de Paris, qui se tint salle Wagram, par plusieurs organismes de la FSR des Bouches-du-Rhône : le Groupe anticlérical socialiste du journal marseillais La Calotte, le Cercle républicain des Travailleurs de La Bédoule-de-Roquefort, le Groupe d’études sociales du cercle de Cassis-sur-le-Port et la Coopérative de camionnage de Marseille.
SOURCES : Arch. Dép. Bouches-du-Rhône, VI T. — Compte rendu du congrès de 1900. — Documents familiaux conservés par Pierre Valz, fils d’Alfred, et communiqués par R. Bianco.