VANDIER Anselme

Né le 12 octobre 1882 à Courlay (Deux-Sèvres), mort le 4 janvier 1915 à Niort (Deux-Sèvres), typographe, socialiste.

Fils de François Vandier et de Marie Pougnard, Anselme Vandier était typographe
Il était membre du conseil d’administration de la Bourse du Travail de Niort (Deux-Sèvres). En 1904, il fut délégué au congrès de la fédération socialiste des Deux-Sèvres.
Il fut arrêté, en octobre 1910, dans la gare de Niort, pour avoir collé dans la salle d’attente un tract ainsi conçu : « L’armée, instrument d’oppression par notre inconscience, sera instrument de libération par notre conscience » ; avec en-tête de la Fédération nationale du Bâtiment. Il était à cette date secrétaire du groupe socialiste de Niort et faisait partie de la direction fédérale.
Vandier était, en 1911, le délégué auprès de la Bourse du Travail du syndicat des laiteries de Mazières-en-Gâtine (Deux-Sèvres). Il était, à cette époque, gérant et secrétaire du Populaire de l’Ouest, organe fondé en 1908 par H. de La Porte, député socialiste.
En 1914, il fut délégué au congrès socialiste d’Amiens.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article86230, notice VANDIER Anselme , version mise en ligne le 30 mars 2010, dernière modification le 19 juillet 2020.

SOURCES : Arch. dép. Deux-Sèvres registre matricule n°190 [en ligne]. - Arch. Nat. F7/13 567. — Le Mémorial des Deux-Sèvres, 15 octobre 1910. — Le Républicain de l’Ouest, 13 et 16 octobre 1910. — Hubert-Rouger, Les Fédérations socialistes II, op. cit., — Compte rendu du congrès d’Amiens.

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