SEMPASTOUS Jean-Baptiste, André, Célestin dit Jean

Par Claude Pennetier

Né le 12 décembre 1881 à Chaum (Haute-Garonne) ; comptable cheminot, révoqué, puis directeur d’imprimerie à Agen (Lot-et-Garonne) ; secrétaire de la Fédération communiste du Lot-et-Garonne.

Fils d’un cantonnier et d’une garde-barrière, Jean-Baptiste Sempastous, comptable à la Compagnie du Midi militait au Parti socialiste avant la Première Guerre mondiale. Il fut secrétaire du syndicat des cheminots d’Agen-Midi, en 1919 et 1920, avant d’être révoqué, avec soixante de ses camarades à l’issue de la grève de mai 1920. Il devint alors directeur de l’imprimerie « La Prolétarienne ».
Trésorier de la Fédération socialiste du Lot-et-Garonne en 1919-1920, Jean-Baptiste Sempastous fut candidat aux élections législatives de novembre 1919. Le mois suivant, il entra au conseil municipal d’Agen. Il se prononça en faveur de l’adhésion à la IIIe Internationale et entra au Parti communiste avec la quasi-totalité des militants lot-et-garonnais.
Renaud Jean*, élu député en décembre 1920, ne pouvait conserver le secrétariat fédéral et Jean-Baptiste Sempastous lui succéda vers janvier 1921. Il fut remplacé, en août 1921, par Éloi Roger* mais resta membre du comité fédéral. Sempastous occupa ensuite diverses fonctions : secrétaire du rayon du Lot-et-Garonne en 1930, secrétaire de la cellule d’Agen en 1932, secrétaire adjoint du rayon en 1935 — voir Émile Labrunie*. Le 11 juin 1932, la région communiste lui avait confié l’administration du Travailleur du Sud-Ouest.
Le 2 juillet 1941, Sempastous fut arrêté pour distribution de tracts. Interné à Sisteron, il fut libéré par les FTP le 2 juillet 1944 et prit le maquis jusqu’à la libération de la région.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article8627, notice SEMPASTOUS Jean-Baptiste, André, Célestin dit Jean par Claude Pennetier, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 29 août 2020.

Par Claude Pennetier

SOURCES : Arch. Nat. F7/12760, 13000, 13129. — Arch. Dép. Lot-et-Garonne, cabinet du préfet, n° 8. — Le Travailleur, 1920-1935. - Paul Chauvet. La Résistance chez les fils de Gutenberg dans la Deuxième Guerre mondiale. Paris : à compte d’auteur, 1979, p. 196.

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