VERNET

Il assista comme délégué aux séances du Congrès ouvrier de France qui se tint à Paris du 2 au 10 octobre 1876. Il représentait la chambre syndicale parisienne des mécaniciens — Voir Amand.
Vernet appartint au comité d’initiative du congrès et intervint à ce titre à la réunion préparatoire du 26 septembre : il expliqua les précautions prises par la commission préparatoire pour que le congrès ne tombe pas sous le coup de la loi. Il estimait que celui-ci pouvait avoir pour la classe ouvrière les mêmes conséquences que la révolution de 1789 pour la bourgeoisie.
Le 6 octobre, il intervint devant le congrès sur le problème des « Conseils de prud’hommes », étape indispensable, selon lui, de l’affranchissement des travailleurs par la coopération, ces conseils devant en effet devenir l’« entente pacifique, légale, obligatoire du capital et du travail » (Compte rendu des séances du congrès, p. 10) car ils donneront force de loi aux accords passés entre patrons et ouvriers. Dans l’immédiat, Vernet demandait une extension du rôle des prud’hommes, et critiquait leur fonctionnement qui assurait la prépondérance des patrons.
Après le congrès, il fut chargé de préparer la publication des rapports.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article86338, notice VERNET , version mise en ligne le 30 mars 2010, dernière modification le 22 avril 2021.
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