ZÉVAÈS Anne-Léo, pseudonyme de LEROY Léonie Anne, épouse Zévaès

Fille d’un ébéniste lyonnais décédé, Léonie Anne Leroy était sans profession à Paris lorsqu’elle y épousa le 26 octobre 1897, à la mairie du 10e arrondissement, Alexandre Zévaès. Sans avoir été, semble-t-il, une militante active, Mme Alexandre Zévaès partageait les convictions de jeunesse de son mari et soutint son action. À l’époque des premiers rapprochements entre partis socialistes rivaux, elle a porté quelques mandats du POF dans les congrès généraux comme à Paris, salle Japy (1899) en tant que déléguée de la Jeunesse socialiste de Lorette (Loire).
Elle publia un ouvrage sur Damiens le régicide (1933). À la collection « Épisodes et vies révolutionnaires » où dominaient les auteurs proches du communisme, mais où son époux signa trois ouvrages, elle donna un petit livre sur Louise Michel (1936). Elle a écrit une série d’articles sur le mouvement anarchiste, dont l’un sur Cyvoct dans La Nouvelle Revue de juin 1932. Commentant un article sur Vaillant paru dans la revue Vendémiaire, Le Libertaire écrivit : « Sans doute Anne-Léo Zévaès n’a-t-elle pas oublié qu’elle aussi fut "anarchotte". »
Le couple eut deux enfants, probablement adoptés ; au mariage de leur fille Berthe (née Bertha Dumont le 13 juillet 1912 en Belgique), le 15 mars 1932, un des témoins était Jean Pausader.