FRÉMONT Henri, Gaston

Par Justinien Raymond

Né à Paris (XIe arr.) le 29 avril 1869 ; mort à Verdun le 26 juin 1944 ; publiciste ; militant socialiste de la Meuse.

Frémont se fixa à Verdun en 1902 comme collaborateur d’un journal radical. Il évolua vers le socialisme, entra en conflit avec la rédaction et, en 1907, lança et imprima lui-même le journal socialiste Le Républicain. Il ouvrit en même temps une petite librairie.
Son action socialiste se manifesta par les éditoriaux de son journal, des articles de polémique, par l’organisation de conférences, comme celles de Maxence Roldes (15 décembre 1910) et d’Albert Poulain (21 mars 1912). En mai 1910, il créa un groupe socialiste « L’Aurore sociale de Verdun ». Il n’était rattaché à aucune fédération. Un seul autre groupe existait à Bar-le-Duc. Henri Frémont convoqua pour le 2 août 1914 un congrès d’organisation fédérale qui ne put se réunir.
Aux élections municipales du 5 mai 1912, il avait pris la tête d’une liste socialiste et obtenu 200 voix contre 1 600 à 1800 à la liste radicale.
La guerre et la mort d’un fils tué au fort de Troyon en septembre 1914 l’éloignèrent du socialisme. Il devint le directeur du Bulletin meusien, organe de liaison départemental et, après 1918, soutint la politique de Poincaré et de Maginot.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article87046, notice FRÉMONT Henri, Gaston par Justinien Raymond, version mise en ligne le 30 mars 2010, dernière modification le 30 mars 2010.

Par Justinien Raymond

SOURCES : Hubert-Rouger, Les Fédérations socialistes II, op. cit., p. 398. — Le Républicain. — Le Bulletin meusien.

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