FRUGIER Jean-Baptiste

Né à Limoges (Haute-Vienne) le 28 septembre 1870 ; mort à Biot (Alpes-Maritimes) le 30 janvier 1955 ; sabotier ; secrétaire du syndicat des sabotiers et, en 1899, secrétaire de la fédération des syndicats de la Haute-Vienne.

Frugier, qui avait été membre du Parti ouvrier français, se laissa vite attirer par le réformisme. En septembre 1900, il fut délégué au congrès général des organisations socialistes avec un mandat de plusieurs syndicats de la Haute-Vienne : peintres sur porcelaine, journaliers en porcelaine, charpentiers. Comme Nénert, son codélégué, il se prononça pour la participation ministérielle. En mai 1901, il fut délégué au congrès de Lyon par deux organisations adhérentes du Parti socialiste indépendant : le Cercle démocratique des travailleurs et le Cercle d’Unité socialiste qui se réuniront en un Parti socialiste autonome à la veille de l’Unité socialiste.
Le 29 décembre 1897, Frugier avait été élu trésorier adjoint de la Bourse du Travail de Limoges et, le 15 janvier 1901, secrétaire général à la place de Treich nommé receveur buraliste à Bordeaux et contre Émile Noël, candidat des syndicalistes guesdistes. Il représenta les Bourses du Travail de Brives (Indre), Poitiers (Vienne), Limoges, Saint-Junien et Saint-Yrieix (Haute-Vienne) au IXe congrès de la Fédération nationale des Bourses du Travail de France et des colonies tenu à Nice (Alpes-Maritimes) du 17 au 21 septembre 1901.
En février 1902, Frugier, nommé économe de l’asile d’aliénés de Naugeat, quittait la Bourse du Travail. Il devait rester ensuite étranger au mouvement ouvrier.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article87076, notice FRUGIER Jean-Baptiste , version mise en ligne le 30 mars 2010, dernière modification le 8 mai 2022.

SOURCE : Arch. Nat. F7/13 622.

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