Par Justinien Raymond
Militant socialiste avant et après l’unité de 1905, Louis Kosciuszko (ou Louis Kosciusko) siégea aux congrès de Paris, salle Japy (1899), comme représentant du groupe des voyageurs de commerce de la Seine, affilié à la FSI, et salle Wagram (1900), porteur du mandat du groupe socialiste d’Orange (Vaucluse) affilié à la fédération autonome du département ; mais son action se déroula dans la Seine dont il représenta la fédération au congrès de Lyon (1901) et au congrès du Parti socialiste français (PSF) à Tours (1902).
Il publia en 1902 une brochure intitulée L’Idée socialiste. L. Kosciusko était également militant de la Chambre syndicale des employés, puis membre du Conseil de la Fédération nationale des syndicats d’employés.
Aux élections législatives de 1902, Kosciuszko avait obtenu 2 259 voix dans la 1re circonscription du XIVe arr. de Paris. Aux élections municipales de 1904, il fut candidat dans le quartier de Plaisance (XIVe arr.) et n’obtint que 700 voix, mais il y avait trois autres candidats socialistes.
Après 1905, il fut un militant de la fédération socialiste SFIO de la Seine qui le délégua aux congrès de Toulouse (1908) et de Saint-Étienne (1909). Apostrophant à Toulouse Compère-Morel qui combattait la fraction antiparlementaire du Parti, il s’écria : « Il vaut mieux être avec les anarchistes qu’avec les radicaux ! » (c. rendu p. 410).
Par Justinien Raymond
SOURCES : Comptes rendus des congrès socialistes. — Hubert-Rouger, Les Fédérations socialistes III, op. cit., p. 145. — La Petite République. — L’Humanité, 2 mai 1904 et 6 octobre 1906. — Notes de Julien Chuzeville.