Chaudronnier cheminot ; révolutionnaire de 1848-1849 ; président du groupe lyonnais de l’Internationale appelé « groupe de la rue Sainte-Élisabeth ».
Chaudronnier aux ateliers du chemin de fer d’Oullins (Rhône), Sipel demeurait à Lyon dans le quartier de Perrache. Ancien carbonaro (chef de Vente), il figurait parmi les révolutionnaires de 1848-1849, mais les militants de la Charbonnerie l’accusèrent d’avoir trahi pour échapper aux poursuites en 1851.
Président, en 1867, du groupe lyonnais de l’Internationale appelé groupe de la rue Sainte-Élisabeth, qui se réunissait chez Chalot (Testut, L’Internationale, Paris, 1871, p. 168, n. 1), Sipel habitait, à cette époque, 48, rue de la Charité, à Perrache (Cf. Testut, op. cit.). Son nom figure également sur un tableau établi par la police lyonnaise, dans les effectifs du groupe de la rue Saint-Joseph.
SOURCES : Arch. PPo., B a/439. — Arch. Mun. Lyon, I 2/55, pièces 27 et 28.