GUILLOUD Maxime

Maxime Guilloud fut élu secrétaire administratif de l’Union départementale CGT au congrès du 26 février 1933. L’année suivante, Valmy lui succéda. Guilloud s’occupa alors de la trésorerie du journal, Le syndicaliste des Hautes-Pyrénées. Étant entré en conflit avec le secrétaire de l’UD Georges Serres, un congrès extraordinaire fut organisé le 17 juin 1934 pour résoudre la crise. Guilloud, appuyé par Maumus et Marcheix, présenta une liste contre le bureau sortant. Que reprochaient-ils à l’ancienne direction ? La lecture du compte rendu dans Le syndicaliste ne permet pas de répondre clairement. Maumus parla du manque de combativité de Serres, Marcheix déclara que « lui et ses amis se trouvaient souvent en désaccord avec Serres pour déterminer la position de l’Union en face des graves problèmes qui se posaient devant le monde syndical ». La tension était-elle sous-tendue par des divergences politiques, Serres étant radical et ses adversaires socialistes ? La liste Serres fut élue avec trente-quatre voix de moyenne, la liste Guilloud n’obtenant que vingt-trois voix. Membre de la section socialiste de Tarbes, Guilloud fut candidat aux élections municipales de mai 1935. Il était trésorier de la Fédération SFIO en 1938-1939 et ses sympathies allaient à la tendance Blum (Voir Bernard Cazaubon). Élu trésorier de l’UD réunifiée le 9 février 1936, le secrétaire général étant P. Barbé, il assura le secrétariat de l’Union départementale CGT en 1938.

Après la guerre, Maxime Guilloud fut professeur technique adjoint en dessin industriel et milita à la FEN-CGT. Il était trésorier général de l’UD-CGT en juillet 1949. Il s’était rapproché du Parti communiste. Lors de sa retraite, il se retira dans son pays d’origine, Embrun (Hautes-Alpes).