HAON Louis

Par Jean Lorcin

Né le 9 août 1892 à Saint-Étienne (Loire), mort le 7 juillet 1979 à Saint-Étienne ; forain ; secrétaire du Syndicat unitaire des forains, militant communiste ; conseiller municipal de Saint-Étienne.

Fils de Hippolyte Haon et de Soubeyran Marie, demeurant 53, rue de la Roche du Geai, à Saint-Étienne où il exerçait la profession de forain, secrétaire du Syndicat unitaire des forains, militant communiste, membre de la cellule de Côte-Chaude et du bureau de la région communiste, Louis Haon fut élu au conseil municipal de Saint-Étienne le 12 mai 1935, avec 17 639 voix. Candidat au conseil général dans le canton de Saint-Jean-Soleymieux (Loire) où il était « très connu » pour y avoir habité « pendant plusieurs années » (La Tribune, 1er octobre 1937), il recueillit au premier tour 28 suffrages sur 1 634 exprimés, contre 287 au candidat socialiste SFIO Alexandre*, 580 à Mazet, 735 à Avril, et 4 à divers candidats.

Déchu de ses fonctions de conseiller municipal en tant que communiste par un arrêté préfectoral du 6 février 1940. Après avoir été prisonnier de guerre (?), il fut surpris à continuer une propagande communiste illégale : il fut arrêté le 16 octobre 1940 et assigné à résider au Centre de Séjour Surveillé de Mons, près d’Arlanc (Puy-de-Dôme), puis interné à Nexon (Haute-Vienne). A la Libération, il fut remis en fonction dans le conseil municipal provisoire de Saint-Étienne le 24 août 1944.

Marié à Saint-Étienne le 16 septembre 1916 avec Jeanne Faure, il y mourut le 7 juillet 1979.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article87282, notice HAON Louis par Jean Lorcin, version mise en ligne le 4 avril 2010, dernière modification le 4 avril 2010.

Par Jean Lorcin

SOURCES : Arch. Dép. Loire, 4 M 129 ; 4 M 588 ; 6 M 62 ; 2 W 109 ; 2 W 124 ; 85 W 94-95 ; 85 W 97 ; 85 W 103 ; 85 W 154 . — La Tribune républicaine, 1er octobre 1937. — État civil de Saint-Étienne.

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