SORNET Léon

Employé au chemin de fer ; blanquiste ; communard.

Employé au chemin de fer de Lyon, Léon Sornet était blanquiste. Il assista à la réunion qui se tint à Paris, au café de la Renaissance, le 7 novembre 1866 - voir Ed. Levraud. Arrêté, il fut condamné à trois mois de prison à l’issue du procès qui se déroula en janvier-mars 1867.
Gérant de la Misère de Passedouet, Vuillaume et autres (sept numéros du 6 au 12 février 1870), il fut également, pendant la Commune, gérant du Père Duchêne de Vuillaume, Humbert, Vermersch. Il était attaché au cabinet du délégué à la Justice, Protot.
Réfugié à Londres, il collabora au Qui Vive ! de Vermersch (soixante numéros, 3 octobre-10/11 décembre 1871) et appartint à la section fédéraliste française de 1871, puis à la « section parisienne de 1872 » (cf. Dict., t. IV, p. 79).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article8741, notice SORNET Léon, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 7 août 2020.

SOURCES : M. Dommanget, Blanqui et l’opposition révolutionnaire..., op. cit. — Arch. PPo., listes de contumaces. — La Comune di Parigi (G. Del Bo) op. cit. — M. Vuillaume, Mes Cahiers rouges, op. cit.

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