GOIZET Louis

Électricien au service de l’Équipement d’EDF à Paris, Louis Goizet fut appelé pour assister le secrétariat de la fédération CFTC Gaz-Électricité à partir du début de l’année 1952. À la même époque, l’équipe fédérale était assistée de Mme Goizet, sténo-dactylo, peut-être son épouse. Lors du XIe congrès fédéral (Paris, octobre 1952), il présenta le rapport sur la formation professionnelle. Devenu permanent syndical au cours de l’année 1953, il participa à ce titre aux réunions du bureau fédéral. Il y fut effectivement élu lors du XIIe congrès (Paris, octobre 1953), au cours duquel il présenta le rapport sur l’organisation et la propagande. Lors du XIIIe congrès (Paris, octobre 1954), il fut élu secrétaire général adjoint et continua de siéger au secrétariat jusqu’en 1960. Au cours de cette année, il demanda à retourner à la production et fut remplacé par Ernest Anzalone, venu du syndicat de Marseille. Devenu contrôleur de travaux sur le chantier de l’usine marémotrice de la Rance, il continua de siéger au bureau fédéral jusqu’au XXe congrès (Issy-les-Moulineaux, octobre 1964) lors duquel il ne fut candidat à aucune fonction.

Louis Goizet représenta la Fédération Gaz-Électricité dans divers organismes. Au cours des années 1950, il siégea avec Joseph Charuau dans les sous-commissions « apprentissage », « formation professionnelle » et au comité d’études pour la classification des emplois actifs et insalubres. En 1958, il représenta également la fédération CFTC au comité de classement des usines hydrauliques. Membre du comité technique national eau-gaz-électricité au début des années 1960, il demanda son remplacement en 1962.