HÉNON Gustave

Par Yves Le Maner

Ouvrier mouleur ; militant socialiste puis communiste et syndicaliste CGT puis CGTU du Nord.

Ouvrier mouleur à la FACEJ à Jeumont (Nord), Gustave Hénon tenait également un café où se déroulaient des réunions du Parti SFIO et du syndicat CGT des métallurgistes auxquels il appartenait dès avant la Première Guerre mondiale.

En 1919, il abandonna son emploi pour devenir secrétaire permanent du syndicat des Métaux de Jeumont-Marpent. Mais, dès l’année suivante, la question de l’adhésion à la IIIe Internationale provoqua de graves dissensions au sein du groupement. Au lendemain du congrès de Tours, Gustave Hénon adhéra au Parti communiste mais ne parvint pas à entraîner avec lui la majorité de ses camarades. Remplacé à la tête du syndicat par Louis Piron, il refusa le poste de secrétaire adjoint et préféra démissionner du syndicat resté affilié à la CGT en 1921. La propagande qu’il effectua au niveau local en faveur du PC se traduisit par une longue période de chômage. Il parvint finalement à trouver un emploi aux laminoirs à froid de l’usine Saint-Eloy à Jeumont ; mais, des conditions préalables ayant trait à son activité syndicale et politique ayant été posées à son embauche, il rentra dans le rang, tout en restant affilié à la CGTU.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article87421, notice HÉNON Gustave par Yves Le Maner, version mise en ligne le 10 avril 2010, dernière modification le 10 avril 2010.

Par Yves Le Maner

SOURCES : Arch. Nat., F7/13610. — Arch. Dép. Nord, M 154/195c et M 595/40. — M.-F. Talon, Mémoire de Maîtrise, Lille III-1974, op. cit.

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