ILLE Auguste, André

Fils d’un cultivateur (André Ille, meunier sur l’acte de naissance et de Thérèse Delos, sans profession), Auguste Ille exerçait, en 1931, la profession de maçon au Tech (était-il ouvrier maçon ou entrepreneur en maçonnerie ?). D’après le maire du Tech (lettres de 1983), Auguste Ille était « négociant ». Le 21 mai 1930, il avait épousé, au Tech, Rose, Marie, Thérèse Moli.

Auguste Ille adhéra au Parti socialiste SFIO. Il fut élu adjoint au maire du Tech après le scrutin de mai 1929. Après le décès du maire élu en 1929, Jorda, il accéda, le 1er mars 1931, aux fonctions de premier magistrat de la commune du Tech. Il fut réélu maire (socialiste SFIO) du Tech en mai 1935.

Le 13 juin 1937, Auguste Ille fut assesseur au congrès cantonal de la SFIO de Prats-de-Mollo qui se réunit au Tech. Cette assemblée désigna François Brunet*, de Saint-Laurent-de-Cerdans, comme candidat du parti aux élections cantonales d’octobre 1937.

Auguste Ille resta en fonction sous Vichy et l’occupation allemande. Il conserva son mandat dans la municipalité provisoire mise en place après août 1944 par les autorités issues de la Résistance qui administra la commune jusqu’au renouvellement général des conseils municipaux de mai 1945.

Marié le 21 mai 1930 avec Moli Rose, à Le Tech, il se remaria le 25 avril 1950 avec Rose Llosa, à Perpignan.