HUREAU Pierre

Fils de paysans, frère d’Émile Hureau, Pierre Hureau fut obligé de prendre le chemin de l’usine de Basse Indre à l’âge de treize ans. L’année suivante, il entra à l’Établissement de la Marine d’Indret. Syndiqué à dix-huit ans, il fut très vite appelé par ses camarades à l’administration de la coopérative « La Prolétarienne ».

Ayant adhéré au Parti socialiste pendant la guerre, secrétaire de section, il contribua à la formation du Comité pour la reprise des relations internationales. En 1917, il participa au congrès des syndicalistes minoritaires à Saint-Étienne. Il fut un des premiers membres du Parti communiste dans le département.

En 1921, son action syndicale (il aida à créer le syndicat unitaire) et son action contre la guerre attirèrent sur lui la répression. Il fut révoqué et ne fut réintégré qu’en 1925, après le vote de la loi d’amnistie. Hureau siégeait, en 1926-1927, au bureau de la Région atlantique comme responsable de la commission coopérative. En mars 1937, il fut candidat du PC lors d’une élection législative partielle dans la circonscription de Paimbœuf. Il obtint 113 voix contre 1 071 au socialiste Lefort et 7 992 au conservateur du Tertre de la Coudre, élu.

Après la Libération, Pierre Hureau fut adjoint au maire du 7 octobre 1945 au 26 octobre 1947.

Il épousa en secondes noces Alphonsine Thibault, ex-femme de Jean Cremet.