Mort en août 1920 ; surveillant à la gare de Paris-Orsay ; secrétaire adjoint de l’Union PO des syndicats de cheminots ; militant socialiste.
En août 1920, Soulhac, surveillant à la gare de Paris-Orsay, mourut sur son lieu de travail. Il était secrétaire adjoint de l’Union PO des syndicats de cheminots à la suite du congrès exceptionnel de l’Union qui se tint à Orléans, les 31 juillet et 1er août 1920, après la grève de mai qui avait élu Émile Sauvé secrétaire général, et Maurin, mécanicien de route au dépôt de Paris et Soulhac secrétaires adjoints. Le médecin avait conclu à une rupture d’anévrisme. Mais, Émile Sauvé, ayant été averti de l’accident, accourut sur les lieux et constata que Soulhac était tombé en bout de quai près du chariot transbordeur et que le quai gardait les empreintes d’une glissade. Il en conclut donc qu’il s’agissait d’un accident de travail. Il obtint que le corps fasse l’objet d’une autopsie qui révéla que la chute avait provoqué une rupture de la moelle épinière.
L’intervention d’Émile Sauvé permit à l’épouse de Soulhac et à ses deux enfants de bénéficier d’une pension. Ses obsèques eurent lieu le 13 octobre 1920. Il avait été par ailleurs un militant socialiste.
SOURCES : Arch. Nat. F7/13689. — Renseignements recueillis par Maurice Sauvé.