Par Jean-Claude Paul-Dejean
Né le 23 mai 1893 à Boucau (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques), mort le 22 juillet 1986 à Tarnos (Landes) ; ouvrier métallurgiste ; syndicaliste des Basses-Pyrénées puis des Landes ; conseiller municipal de Tarnos.
Fils d’un ouvrier métallurgiste, Charles Hours entra « mousse » (apprenti) aux Forges de l’Adour puis devint ouvrier spécialiste aux Fours Martin ; en 1911, il adhéra au syndicat des ouvriers métallurgistes de Boucau.
Pendant la guerre, il fut mobilisé dans la marine. En 1919, il reprit son travail aux Forges et fut élu conseiller municipal de Tarnos (Landes) sur une « liste socialiste unifiée » ; réélu en 1920, il démissionna pour raison de santé (?) en 1923. Il se consacra dès lors à l’action syndicale sans prendre d’engagement politique : adhérent de la CGTU, secrétaire adjoint du syndicat des ouvriers métallurgistes de Boucau, il appartint à la commission exécutive de la 12e Région unitaire et, après 1921, fut secrétaire de l’Union locale de Boucau.
Il fut renvoyé des Forges pour son activité (grèves perlées en 1928, grèves de mai-juin 1930) ; en 1931, il trouva à s’embaucher dans une cimenterie.
Par Jean-Claude Paul-Dejean
SOURCES : Arch. Nat., F7/13117. — Arch. Dép. Landes, 5 Ms 170. — Interview de Charles Hours, juillet 1973. — État civil de Boucau.