ISTRATI Gherasim, dit PANAÏT

Par Nicole Racine

Né le 10 août 1884 à Braïla (Roumanie), mort le 16 avril 1935 à Bucarest ; militant du mouvement ouvrier roumain (1909-1911) ; en France, vice-président des « Amis de l’URSS », membre du Comité pour la défense des victimes de la Terreur blanche dans les Balkans (1927).

Fils naturel de Gherasim Valsamis, originaire de Cephalonie (Grèce) et de Joita Istrati, Panaït Istrati, conteur roumain écrivant en français, fut parrainé en littérature par Romain Rolland* qui, présentant en 1923 son récit Kyra Kyralina, l’avait appelé « un nouveau Gorki des pays balkaniques ». À la suite d’un long voyage en URSS où il avait été invité comme écrivain sympathisant du communisme, il dénonça dans Vers l’autre flamme l’évolution du communisme soviétique. Il fut aussitôt rejeté par ses camarades et calomnié. Il ne fut réhabilité publiquement qu’une trentaine d’années après sa mort.

Tôt orphelin de père, Panaït Istrati fut élevé par sa mère qui, pour vivre, se fit blanchisseuse ; après des études primaires, il fit divers apprentissages et divers métiers. En 1900, à l’âge de seize ans, il commença une vie de vagabondage, qui le mènera tout autour de la Méditerranée, d’Égypte en Turquie, de Grèce en Italie. En 1909, il retourna en Roumanie. De 1909 à 1916, il milita dans le mouvement ouvrier roumain : en 1910, il fut élu secrétaire du syndicat des travailleurs du port de Braïla et, en 1912, premier secrétaire général de l’Union des syndicats ouvriers des transports de Roumanie. Il collabora à la presse socialiste et il écrivit notamment dans la Romînia muncitoare (la Roumanie ouvrière) hebdomadaire socialiste dirigé par G.M. Bujor, dénonçant l’exploitation des paysans et ouvriers. Rêvant de connaître la France et Paris, il arriva en décembre 1913 à Paris où il vécut difficilement, envoyant quelques articles à Romînia muncitoare. En avril 1914, il rentra en Roumanie, où il travailla comme peintre en bâtiment de 1914 à 1915 puis, en mars 1916, il quitta la Roumanie avant que celle-ci n’entrât en guerre afin de soigner une tuberculose à Leysin en Suisse. Il y apprit le français. Un journaliste suisse, Josué Jéhouda, lui fit connaître l’œuvre de Romain Rolland*. En 1919, Istrati écrivit quelques articles pour le journal pacifiste La Feuille de Debrit (notamment « Tolstoïsme ou Bolchevisme ? » le 24 juin 1919 et une « Lettre ouverte d’un ouvrier à Henri Barbusse » le 16 septembre 1919). En août 1919, il adressait un texte à Romain Rolland (« Un homme qui se meurt vous prie d’écouter sa confession ») dans lequel il clamait son idéal de justice. Quelques jours plus tard, la lettre revenait avec la mention « parti sans laisser d’adresse » (cette lettre parviendra à Romain Rolland deux ans plus tard). En mars 1920, Istrati revint à Paris où il reprit son métier de peintre en bâtiment puis il gagna Nice où, la misère le terrassant, il fit une tentative de suicide (3 janvier 1921). Dans une lettre à Marcel Martinet (2 octobre 1923), Panaït Istrati dit avoir appartenu en 1921 à la section de Nice du PC, mais avoir été mis à la porte, faute de payer régulièrement ses cotisations. Le 15 mars 1921, Romain Rolland écrivait à Panaït Istrati pour la première fois, après avoir enfin reçu la lettre de seize pages qu’Istrati lui avait adressée deux ans auparavant. Romain Rolland, pressentant les dons d’Istrati, le décida à écrire, lui prodiguant par la suite de précieux conseils. En mai 1922, Panaït Istrati arrivait à Paris et se mettait à écrire. Rolland s’enthousiasma pour le récit Kyra Kyralina dont il écrivit la préface et qu’il fit paraître dans Europe (15 août 1923). À partir de cette date, les récits d’Istrati vont paraître chez Rieder ; à la demande de Romain Rolland, les manuscrits seront corrigés par Jean-Richard Bloch (en 1927, Marcel Martinet prit la suite de Jean-Richard Bloch). Devenu écrivain, Istrati considéra comme son devoir de prendre la défense des opprimés. Membre du Comité pour la défense des victimes de la Terreur blanche dans les Balkans, vice-président de l’Association parisienne des Amis de l’URSS, il protesta contre l’emprisonnement des communistes en Roumanie, en Grèce, en Allemagne. En juin 1927, invité par le Pen Club, il assista à Bruxelles à la réunion de la Ligue des droits de l’Homme contre la terreur en Roumanie. En 1927, Panaït Istrati, compagnon de route du communisme, écrivain au talent reconnu, était invité à participer aux fêtes du Xe anniversaire de la Révolution d’Octobre. Le 15 octobre 1927, il partait pour l’URSS avec l’ambassadeur Christian Rakovski, rappelé par son gouvernement et déjà en disgrâce, mais Istrati l’ignorait. L’état d’esprit avec lequel Istrati arriva en Russie est bien rendu par les propos rapportés par Paul Vaillant-Couturier dans l’Humanité : « J’ai sacrifié onze ans à l’Occident. Je n’ai trouvé nulle part des hommes qui espèrent et qui aiment. Ici, c’est la foi, la confiance, l’élan jeune de tout un peuple » et il déclara vouloir s’installer en URSS. Istrati rencontra l’écrivain grec Nikos Kazantzaki qui allait devenir son compagnon de voyage. Istrati effectua en réalité deux voyages en URSS ; le premier se déroula dans le cadre d’un « voyage officiel » pour les écrivains sympathisants de tous pays (Istrati et Kazantzaki y côtoyèrent Paul Vaillant-Couturier, Henri Barbusse, A. Holitscher) et les conduisit en Ukraine, en Géorgie, dans le Caucase. Le 25 décembre 1927, Kazantzaki et Istrati, devenus des « frères », quittaient l’URSS pour la Grèce afin de « crier » leur enthousiasme de ce qu’ils avaient vu, selon les termes de la lettre qu’ils adressèrent à Staline, d’Odessa, avant de s’embarquer.

En Grèce, Panaït Istrati, d’abord fêté par la presse, devint bientôt indésirable ; il fut l’objet de poursuites judiciaires à la suite de propos tenus à Sotiria, hôpital pour tuberculeux où les conditions de vie étaient déplorables, à la prison de Syngros, et au cours d’une conférence qui faillit dégénérer. En janvier 1928, Istrati dut donc quitter la Grèce ; il débarqua à Odessa et arriva à Moscou en mai 1928.

Ce fut à Moscou au début mai qu’il apprit que Victor Serge*, qu’il avait rencontré à Leningrad lors des fêtes du Xe anniversaire, avait été arrêté fin avril ; aussitôt Istrati intervint auprès du Guépéou, faisant libérer Victor Serge quelques jours plus tard. Le 28 mai, il rendit visite à Gorki, mais cette rencontre le déçut. Bien que commençant à avoir des doutes sur « la moralité du régime soviétique », Istrati projetait un long voyage dans toute la Russie avec son ami Kazantzaki. Munis de cartes de libre-parcours, sans accompagnateur officiel, les deux amis et leurs compagnes partaient fin août 1928 pour un long périple qui devait durer deux ans (mais qui s’acheva au bout de six mois) pendant lequel ils descendirent la Volga jusqu’à Astrakhan. À la différence de Kazantzaki qui acceptait les déceptions, le divorce entre le rêve et la réalité, Istrati abordait le voyage avec une ferveur toute religieuse. Assailli de doutes sur le régime soviétique, il garda le désir de ne rien écrire contre l’URSS. Ses certitudes sombrèrent peu à peu, en constatant les mensonges de la propagande, les méfaits de la bureaucratie. La cassure entre Kazantzaki (qui demandait de ne pas perdre de vue l’ensemble) et Istrati était telle que les deux amis renoncèrent en janvier 1929 à poursuivre le voyage ensemble. Istrati écrivit à Romain Rolland le 27 novembre 1928 : « Personnellement je joue toute ma fortune sentimentale et idéologique : ma foi dans les hommes. » En décembre 1928, il était de nouveau à Moscou, décidé à rentrer en France. Il envoyait deux lettres, le 4 et le 16 décembre à Guerson, secrétaire du Guépéou (lettres dont il envoya copie à Romain Rolland) ; se définissant comme un bon communiste, il disait vouloir être utile à la cause prolétarienne et demandait le droit de dire avec mesure ce qu’il avait vu, le bien comme le mal ; enfin il demandait qu’on cessât de poursuivre l’opposition et qu’on reconnût le droit de critique dans le parti. C’était alors que Panaït Istrati s’apprêtait à quitter l’URSS qu’éclatait « l’affaire Roussakov » (Roussakov, ouvrier aux idées anarchistes, était le beau-père de Victor Serge*). Istrati différa aussitôt son départ, multipliant les démarches (il raconta en détail l’affaire Roussakov dans Vers l’autre flamme). Ayant perdu tout espoir de réussir, il repartait pour la France ; mais c’était un homme brisé.

À son retour à Paris, Istrati confiait à son ami le bottier G. Ionesco : « Je suis un homme perdu. Tout est fini pour moi. Je ne crois plus en rien. » Cependant il taisait publiquement sa déception profonde, aussi bien dans des interviews accordées aux Nouvelles littéraires (23 février 1929) qu’à Monde (2 mars 1929), se contentant de dénoncer l’appareil bureaucratique. Il commençait à écrire sa « Confession pour vaincus » (Vers l’autre flamme), et en soumettait des passages à Romain Rolland qui le supplia de ne rien publier : « Ce serait un coup de massue [...] à la Russie entière. Ces pages sont sacrées, elles doivent être conservées dans les archives de la Révolution éternelle, dans son livre d’Or. Nous vous aimons encore plus et vous vénérons de les avoir écrites. Mais ne les publiez pas. » Cependant, peu après, Istrati publiait dans la NRF (1er octobre 1929) « L’affaire Roussakov », dernier chapitre de son livre. Puis les trois tomes de Vers l’autre flamme paraissaient chez Rieder (15 octobre, 1er novembre et 15 novembre 1929). Dans la préface au premier tome, Istrati s’expliquait ainsi : « Les trois livres qui paraissent sous ce titre : Vers l’autre flamme sont écrits en collaboration, mais bien distinctement. Si je les publie sous mon seul nom, ce n’est, d’abord, que temporairement ; c’est aussi parce que je les signe des deux mains, non pour m’approprier leurs idées, mais pour assurer leur diffusion. » Seuls quelques initiés savaient que Victor Serge* avait écrit le deuxième tome et Boris Souvarine* le troisième. Le premier volume, écrit par Istrati, racontait ses seize mois de voyages en URSS et narrait longuement l’affaire Roussakov, devenue, pour Istrati, le symbole de l’oppression de la classe ouvrière et de la terreur qui s’abattait sur elle. Istrati, né parmi les pauvres et les opprimés, ayant toujours proclamé sa solidarité avec la classe ouvrière, ne pouvait être trompé comme d’autres voyageurs. La lucidité avec laquelle il perçut la domination d’une caste bureaucratique sous le couvert du socialisme ne lui fut pas pardonnée. Il faudra attendre bien des années pour que son témoignage précurseur apparaisse comme un acte courageux et lucide.

Après la parution du livre, Istrati fut l’objet d’accusations de la part des communistes qui l’accusèrent d’être vendu à la bourgeoisie et agent de la police roumaine. Brisé, le vide s’étant fait autour de lui, il décida de retourner en Roumanie. Malade, les poumons gravement atteints, il fit plusieurs séjours en sanatorium. Il retourna en France pour des séjours plus ou moins longs en 1931, 1933, 1934. En 1933, il donna plusieurs interviews aux Nouvelles littéraires, notamment « L’homme qui n’adhère à rien » (8 avril) qui exprimait bien ses désillusions. Une lettre ouverte d’Istrati à Romain Rolland paraissait également dans les Nouvelles littéraires (2 septembre 1933) ; Istrati faisait appel à l’esprit de justice de Rolland lui demandant de condamner publiquement les campagnes calomnieuses dont les communistes le couvraient depuis son retour de Russie. Rolland ne répondit pas à cette lettre ouverte et s’abstint de prendre la défense d’Istrati ; cependant il refusa à Henri Barbusse de participer à cette « exécution publique d’un ancien ami... ». En effet l’hebdomadaire de Barbusse, Monde, lança en 1935 une campagne particulièrement calomnieuse contre Panaït Istrati à laquelle participèrent ses anciens amis, Francis Jourdain, Jean-Richard Bloch, Barbusse lui-même (voir « Le Haïdouk de la Sigouranza », 22 février 1935). Parmi les accusations les plus graves contre Istrati se trouvait celle d’avoir pris part à l’enquête du gouvernement roumain sur la grande grève des mineurs de Lupeni (août 1929) et d’avoir approuvé la sanglante répression gouvernementale ; or, Istrati était venu en Roumanie comme journaliste, avait publié dans le quotidien Lupta en septembre-octobre 1929 des articles dénonçant les responsabilités gouvernementales dans le massacre et l’exploitation des mineurs. Istrati fut également accusé d’être lié à un groupe armé de la Garde de Fer, nationaliste et antisémite.

Istrati, malade, repoussa les calomnies dans la Croisade du Roumanisme mais ces articles, écrits en roumain, ne furent pas connus en France. Seuls quelques amis, comme Ion Capatana, Roumain établi en France, firent connaître les articles d’Istrati parus en roumain et notamment dans un livre publié en 1941. Mais ce ne fut qu’à partir des années soixante et soixante-dix que justice fut publiquement rendue à Istrati. Y contribuèrent en France la biographie de Monique Jutrin-Klener, l’association des Amis de Panaït Istrati, sous la présidence d’honneur de Joseph Kessel et l’impulsion de Marcel Mermoz. C’est à l’association des Amis de Panaït Istrati que l’on doit la première réédition dans les Cahiers Panaït Istrati en 1977 de Vers l’autre flamme, assorti d’un important dossier faisant le point sur le voyage en URSS et justice des calomnies lancées contre Istrati. (Cette réédition fut saluée par Claude Prévost dans L’Humanité du 21 avril 1978). Ce dossier fut repris dans la publication de Vers l’autre flamme dans l’édition de poche 10/18 en 1980 et augmentée dans une nouvelle réédition de poche parue en 1987 chez Gallimard.

Panaït avait été marié à Jeannette Maltus (1916), Anna Munsch (1923) et Marga Izescu (1932).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article87677, notice ISTRATI Gherasim, dit PANAÏT par Nicole Racine, version mise en ligne le 23 avril 2010, dernière modification le 21 décembre 2020.

Par Nicole Racine

ŒUVRE CHOISIE : De 1924 à 1935, les éditions Rieder ont publié la plupart des récits littéraires de P. Istrati, De Kyra Kiralina, 1924 (avec la préface de R. Rolland) à Méditerranée (1935). Gallimard a republié en 1968 et 1969 l’œuvre littéraire d’Istrati (sauf les Chardons du Baragan qui reste acquis à Grasset). Citons notamment :
1 — Les récits d’Adrien Zograffi : Kyra Kyralina, Oncle Anghel, Présentation des Haïdouks, Domnitza de Snagov. Préface de J. Kessel, 1968, XXIV, 599 p.
2 — La jeunesse d’Adrien Zograffi : Codine, Mikhaïl, Mes départs, Le pêcheur d’éponges, 1968, 505 p.
3 — La vie d’Adrien Zograffi : La maison Thüringer, Le bureau de placement, Méditerranée, 1959, 597 p. — Rappelons aussi Le Pèlerin du cœur, Gallimard, 1984, 264 p., édit. établie et présentée par Alexandre Talex.
ŒUVRE À CARACTÈRE POLITIQUE : Vers l’autre flamme. Après seize mois dans l’URSS, Rieder, tome I, 1929, 287 p. (réédition, 1980, 386 p., UGE, coll. 10/18), Gallimard, Folio-Essais, 1987, 318 p. — Ma croisade ou notre croisade. Trad. du roumain par Ion Capatana, Soutraine par Rantigny, Oise, 1941, 208 p. (publié en 1936 à Bucarest comme œuvre posthume de l’auteur sous le titre Cruciada mea sau a noastra par Alex. Talex qui avait réuni les articles publiés par Istrati dans La Croisade du Roumanisme.)

SOURCES : Ion Capatana, Panaït Istrati ou l’Homme qui n’a adhéré à rien, étude suivie d’articles inédits en français. Présentation de Philéas Lebesgue, Soutraine par Rantigny (Oise), « Aristocratie », 1941, 160 p. — Al Oprea, Panaït Istrati, un chevalier errant moderne, dossier de la vie et de l’œuvre, Bucarest, Éditions Eminesai, 1973, 318 p. (Adaptation en français de la première étude d’ensemble sur Istrati, Bucarest, Editura pentru literaturaà, 1964, 407 p.). — Édouard Raydon, Panaït Istrati, vagabond de génie. Préf. de J. Kessel, Édit. Municipales, 1968, 160 p. — Monique Jutrin-Klener, Panaït Istrati, un chardon déraciné, écrivain français, conteur roumain, Maspero, 1970, 307 p. (avec une importante bibliographie). — Boris Souvarine, Panaït Istrati et le communisme, Éd. Champ libre, 1981, 32 p. — Daniel Lérault, « P. Istrati et M. Martinet », colloque international Panaït Istrati, Paris, 1980, Plein chant, Actes du colloque Marcel Martinet, 1983, pp. 115-132 ; id., « La correspondance Jean-Richard Bloch-Panaït Istrati », Cahiers des amis de Panaït Istrati, 1980, n° 17 ; id., « Panaït Istrati. À propos d’une récente acquisition de la Bibliothèque Nationale, n° 19, printemps 1986, pp. 15-29. — Numéro spécial de l’Arc, « Panaït Istrati », n°s 86-87, juin 1984. — Panaït Istrati, notre contemporain. Le livre du centenaire. 1884-1984, Aix-en-Provence, Édisud, 1986, 176 p.
Sur le voyage en URSS, on peut consulter le livre de Eleni Samios, épouse de N. Kazantzaki, La Verdadera tragedia de P. Istrati, Santiago de Chile, Ediciones Ercilla, 1938. D’Eleni Kazatzaki, on consultera l’introduction à Toda Raba de Nikos Kazantzaki, Plon, 1962, pp. IX à XX, ainsi que la biographie de N. Kazantzaki, Le dissident, Plon, 1968, 587 p. — On se reportera aussi à N. Kazantzaki, Lettre au Greco, Plon, 1961.
On renvoie aussi à la collection des Cahiers des Amis de Panaït Istrati qui paraît depuis 1976 et qui a publié l’indispensable Correspondance Panaït Istrati-Romain Rolland (1919-1935), n° sp., 1987, 2-3-4, 432 p. puisà la revue Le Haïdouc
Voir aussi www.panait.istrati.com. — On trouve des lettres de P. Istrati dans les correspondances de J.-R. Bloch et de M. Martinet à la Bibliothèque Nationale (département des manuscrits).

ICONOGRAPHIE : Monique Jutrin-Klener, Panaït Istrati..., op. cit.

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