GUILLAUMIN Camille, Louis

Par Jacques Girault

Né le 4 février 1910 à Deneuille-les-Mines (Allier), mort le 28 février 1982 à Montluçon (Allier) ; professeur technique adjoint ; militant syndicaliste ; militant communiste dans l’Allier.

Fils d’un menuisier, Camille Guillaumin, titulaire du brevet d’enseignement industriel, fut exempté du service militaire en raison de séquelles d’une poliomyélite. Il se maria en février 1933 à Deneuille avec une couturière, fille d’un cultivateur. Le couple eut deux filles.

Guillaumin devint professeur technique adjoint (menuiserie) à l’École pratique de commerce et d’industrie de Montlucon (Allier). Membre du Syndicat de l’enseignement technique, secrétaire de la section syndicale (S1) de son établissement à partir de 1935, il fut membre du bureau de l’union locale CGT entre 1935 et 1939. Il adhérait au Parti communiste depuis 1937.

À la Libération, Guillaumin était le secrétaire du S1 du Syndicat national de l’enseignement technique du collège technique de garçons. Il fut membre suppléant de la commission administrative nationale du SNET en 1950. Il appelait à voter pour les listes « Unité pour une Action syndicale efficace » aux élections à la commission administrative de 1959 à 1962. Il fut membre de la commission administrative de la section académique (S3) de Clermont-Ferrand en 1966.

À la Libération, Guillaumin, secrétaire de la cellule du Parti communiste français du collège, appartenait au secrétariat de la section communiste de Montluçon. Il entra à la commission fédérale de contrôle financier du PCF en 1957 et la présida jusqu’en 1968.

Membre de France-URSS, de l’Association nationale des anciens combattants de la Résistance, Guillaumin fut inculpé lors des actions communistes contre le général Ridgway. Il était aussi membre de l’Ùnion laïque des campeurs randonneurs.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article87864, notice GUILLAUMIN Camille, Louis par Jacques Girault, version mise en ligne le 2 mai 2010, dernière modification le 2 mai 2010.

Par Jacques Girault

SOURCES : Archives du comité national du PCF. – Fonds Louis Astre. – Notes de Julien Veyret.

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