Par Gérard Réquigny
Né le 10 février 1913 à Fontaines (Vendée), mort le 5 octobre 1988 à La Roche-sur-Yon (Vendée) ; professeur ; militant syndicaliste, secrétaire de la section académique de Nantes du Syndicat national de l’enseignement secondaire (1964-1966).
Fils d’Hippolyte, Eugène, Henri Guillon, cultivateur, mort au front, à l’âge de 29 ans, le 4 octobre 1914 à Fricourt (Somme) et de Marie Alice Daniau, Raymond Guillon, pupille de la Nation, fut surveillant puis professeur adjoint de lettres-grammaire au collège puis lycée Viète de Fontenay-le-Comte (Vendée) de 1935 à 1953. Il fut ensuite muté comme adjoint d’enseignement au lycée Edouard Herriot à La Roche-sur-Yon en 1953. En 1958-1959, il occupa un poste de surveillant général dans ce même lycée puis en 1959 y devint professeur certifié de lettres.
Il épousa Odette, Marie, Angélique Gatineau le 27 janvier 1940 à Velluire (Vendée).
Militant du Syndicat national de l’enseignement secondaire, Guillon fut élu secrétaire de la section académique (S3) de Nantes au congrès de 1964. La même année, il était candidat sur la liste des certifiés pour la tendance A (autonome) aux élections à la commission administrative nationale et s’il ne fut pas élu, il se retrouva malgré tout membre de cette CA, fin 1964, à la suite des départs de militants. Il fut membre de la section départementale de la Fédération de l’éducation nationale de 1963 à la fin des années 1960.
En 1966, Raymond Guillon fut élu suppléant à la CA nationale du nouveau SNES (classique, moderne, technique) sur la liste A et à nouveau en 1967 pour la dernière fois. Il était en même temps co-secrétaire de la section académique (S3) de Nantes avec Michel Metterie (ancien secrétaire régional du Syndicat national de l’enseignement technique) également de la tendance autonome.
À la suite des élections à la CA nationale de mai 1967, où la liste B (Unité et Action) arriva en tête dans le S3 de Nantes, la CA académique décida de revoir sa composition en invitant des camarades « Unité et Action » et « École Émancipée », à titre provisoire, jusqu’au prochain congrès. Guillon devint alors secrétaire académique adjoint pour la tendance « Indépendance, Unité et Démocratie », Gérard Roulic étant secrétaire académique au titre d’ « Unité et Action ». Il démissionna au bout de quelques mois et ne fut pas remplacé, la liste A disant être dans l’incapacité de désigner un candidat pour un poste de secrétaire académique adjoint. Guillon resta cependant membre de la commission laïque du S3. Il resta ensuite jusqu’à sa retraite en 1976, sans responsabilité syndicale particulière, dans son établissement devenu collège en 1970, suite à la création du lycée Pierre Mendès France à La Roche-sur-Yon.
Par Gérard Réquigny
SOURCES : Archives de l’IRHSES : CA, S3, L’Université syndicaliste.— Informations transmises par Gérard Roulic.