HENRY Hubert, Jean.

Par Jean-Marie Conraud

Né le 21 mars 1930 aux Poulières (Vosges) ; coursier ; permanent de la JOC dans l’équipe de l’Est ; militant de la CFTC puis du syndicat autonome des agents de lycée et du syndicat autonome des agents communaux.

Hubert Henry en 1951
Hubert Henry en 1951
Arch. privée J.-M. Conraud

Le père d’Hubert Henry, qui eut un frère et trois sœurs, tint une petite culture avec sa femme et fit du bucheronnage avant d’être embauché comme homme de service aux PTT. Hubert Henry, ayant fréquenté l’école publique, obtint son certificat d’études le 31 mai 1944. Trois jours plus tard, il commença à travailler comme coursier à la société d’alimentation en gros « La Jeanne d’Arc » à Épinal (Vosges). Il rencontra la JOC à l’occasion d’une séance théâtrale fin 1945 début 1946 et adhéra à la section de Saint-Maurice, dans cette ville. Très rapidement, il lança un groupe « Apprentis de France » dans le quartier de La Vierge puis fut sollicité pour entrer dans l’équipe fédérale d’Épinal. Il participa à sa première session intensive à Metz (Moselle) à Pâques 1947.

Au retour de son service militaire en 1950, il fut embauché au dépôt d’essence de Golbey. Malgré l’opposition de sa famille, il accepta de remplacer en 1951 Jean-Marie Conraud comme permanent, chargé de suivre les trois fédérations des Vosges ainsi que la branche « Aînés » sur la Lorraine. Il fut également invité à participer au groupe national qui réfléchissait sur l’implantation de la JOC dans les petites villes et assuma la gestion des finances de la Province de l’Est.

En avril 1952, il reprit un travail comme manœuvre à la SIVN d’Épinal tout en conservant la responsabilité des trois fédérations des Vosges jusqu’à son mariage en avril 1953. Il s’agissait d’une usine d’impression sur tissu qui employait sept cents ouvriers. Il y resta jusqu’à sa fermeture en 1954. Il fut alors agent de lycée à Épinal de 1954 à 1956 puis garde municipal à Bruyères (Vosges). Il prit sa retraite le 1er avril 1985.

Ses engagements évoluèrent en fonction des événements et de sa situation familiale. À la SIVN, il fut syndiqué à la CFTC. Il adhéra ensuite au syndicat autonome des agents de lycée et rejoignit enfin le syndicat autonome des employés communaux. Il fit aussi partie de plusieurs organisations : Association des policiers communaux, Association familiale, Association des parents d’élèves des écoles publiques, Association pour l’alphabétisation des étrangers, etc. Sur le plan politique il fut sympathisant du PSU puis du Parti socialiste.

Hubert Henry s’était marié à Épinal le 10 avril 1953
avec Louisette Boda, responsable fédérale de la JOCF. Ils eurent trois enfants. Ils rejoignirent quelque temps un groupe d’ACO.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article87950, notice HENRY Hubert, Jean. par Jean-Marie Conraud, version mise en ligne le 8 mai 2010, dernière modification le 8 mai 2010.

Par Jean-Marie Conraud

Hubert Henry en 1951
Hubert Henry en 1951
Arch. privée J.-M. Conraud
Hubert Henry en 1949
Hubert Henry en 1949
Arch. privées J.-M. Conraud

SOURCES : Renseignements communiqués par l’intéressé. – État civil des Poulières.

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