HARDY Marcel, Alphonse, Octave

Par Jacques Girault, Tony Legendre

Né le 4 avril 1913 à Nouzon, devenu Nouzonville (Ardennes), mort le 24 mars 1962 à Laon (Aisne) ; instituteur dans l’Aisne ; militant syndicaliste SNI.

Fils d’un forgeron, Marcel Hardy fut élève de l’École normale d’instituteurs de Laon de 1929 à 1932. Il fut instituteur de 1932 à 1934 à Saint-Michel. Après son service militaire, il enseigna à Aubenton (1935-1936), à Chéry-les-Rozoy (1936-1938) puis La Neuville-lès-Dorengt de 1938 à 1957. Il fut directeur de l’école de garçons du Plateau à Laon de 1957 à 1962.

Il se maria en septembre 1935 à Nouzonville avec une employée de mairie. Le couple eut une fille, née en 1946.

Délégué du canton de Guise en 1951, membre du conseil syndical et du bureau de la section départementale du Syndicat national des instituteurs, en 1952, Marcel Hardy fut membre de la commission des vœux puis de celle des statuts. Il devint son trésorier de 1960 à 1962 et fut délégué au congrès national de Paris en 1961.

Il participa à la réunion pédagogique avec le congrès national du SNI à Brest en juillet 1957. Lors de la séance consacrée au thème de « L’enseignement des sciences à l’école primaire de 11 à 14 ans », il demanda à ce qu’on ne limite pas cet enseignement dans la seule perspective du certificat d’études primaires. À nouveau lors de la réunion pédagogique avec le congrès de juillet 1958, il intervint pour demander de ne pas proposer des programmes d’enseignement dirigés uniquement vers la préparation du certificat d’études primaires mais orientés vers la poursuite de la scolarité. La direction nationale du SNI indiquait qu’il assurait une permanence syndicale pendant l’été 1958 pour répondre aux questions que se poseraient les syndiqués dans cette période troublée.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article88056, notice HARDY Marcel, Alphonse, Octave par Jacques Girault, Tony Legendre, version mise en ligne le 16 mai 2010, dernière modification le 7 juillet 2021.

Par Jacques Girault, Tony Legendre

SOURCES : Arch. com. Laon (Claudie Angelillo). — L’Ecole libératrice.

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