Par Charles Sowerwine
Né le 22 février 1858 à Saint-Claude (Jura), mort le 25 février 1928 à Oyonnax (Jura) ; chimiste ; militant socialiste.
Léon Arbez-Carme, chimiste, représenta sa Fédération au congrès national de Brest (1913). Pendant la guerre, il prit la place de René Nicod, mobilisé, à la direction du journal régional socialiste L’Éclaireur de l’Ain, qui, sous sa direction, continua de lutter « contre la folie du massacre jusqu’au bout », ce qui valut à Arbez-Carme la censure et même l’arrestation. En 1919 il fut nommé à la CA reconstituée. Fixé à Oyonnax avant la fin du siècle, il s’intéressa aux problèmes techniques de la fabrication des peignes. À sa mort il laissa une collection de plus de 2 000 productions, tableaux et objets d’art réalisés en celluloïd à la ville d’Oyonnax où il s’éteignit le 25 février 1928.
Par Charles Sowerwine
SOURCES : L’Éclaireur de l’Ain, 9 février 1919, 26 février 1928.