GUILLAMET René, Félix

Le père de René Guillamet, Jean Guillamet, exerçait la profession de maître-carrier, et sa mère Marie Michelet, était ménagère. Il se maria à Fouesnant (Finistère) le 6 octobre 1935 avec Marie-Bernadette Le Guillou.

D’après Eugène Kerbaul il adhéra au Front National puis au parti communiste clandestin en 1942 à Ergué-Gabéric (Finistère). Il diffusa la presse communiste et les tracts du Front National. Arrêté sur de simples soupçons, il fut relâché faute de preuves dans l’affaire Mathias Le Louet.

Ingénieur rural des ponts et chaussées à Quimper, il fut élu sur la liste des gauches en 1945, la maire étant acquise par le MRP avec Yves Wolfarth*, responsable CFTC. Trésorier de la section du PCF de Quimper, il fut membre du comité de la fédération du PCF du Finistère de juillet 1954 à 1962. 

Lors de la fusion du grand Quimper, il conduisait la liste communiste avec Jean Le Berre, n’ayant pu trouver un accord avec la SFIO, alliée aux radicaux, qui gagna les élections avec Yves Thépot*. Se retirant au second tour, le PCF ne disposait plus d’élus municipaux à Quimper. En mars 1965, il était à nouveau tête de liste du PCF aux municipales (19, 5 % des voix), avant de se désister en faveur de la liste socialiste, entièrement élue.

René Guillamet continua ensuite à militer au sein de la section du PCF de Quimper, dont il était toujours membre en mars 1971.