SÉDILLEAU Marcel, René

« Descendant d’une famille de petits bourgeois » (autobiographie de 1937), fils d’e Jean Isidore Sédilleau, employé de l’alimentation (représentant de commerce sur l’acte d’état civil) militant catholique du Sillon qui mourut pendant la Première Guerre mondiale, en 1914, Marcel Sédilleau, fut adopté par la Nation en octobre 1919. Sa mère, Marguerite Lunoulinie, sans profession à sa naissance, dut travailler au ministère de la guerre jusqu’en 1921, car remariée avec un ouvrier menuisier elle fut licenciée. Il fréquenta une école catholique et obtint le certificat d’études. Sa famille comptait le curé de Dugny.

Marcel Sédilleau commença à travailla dès son treizième anniversaire. Membre de la CGTU, il travailla comme menuisier chez Renault de 1934 à 1936. Il adhéra au parti communiste en 1936 et siégea au comité de section de Billancourt où il habitait 41 rue des Peupliers.

Il fit son service militaire comme deuxième classe radio. En 1938, il fut volontaire en Espagne républicaine et appartint comme commissaire politique à la batterie antichars de la 3e division.

Secrétaire des Jeunesses communistes de Paris-Ouest, il fut fait prisonnier pendant la guerre et passa cinq ans en Autriche.

Il reprit ses activités à Antony (Seine, Hauts-de-Seine) tout en travaillant comme employé municipal à Bagneux. L’Humanité l’employa pendant cinq ans comme menuisier.

Dirigeant de l’Association des anciens combattants et prisonniers de guerre, Sédilleau fut élu conseiller municipal d’Antony en 1947, 1952, 1953, 1955 et 1959 . Il était responsable à l’organisation du Parti communiste français à Antony. En 1980, il fut élu président de l’UNRPA pour les Hauts-de-Seine.

Il s’était marié le 13 janvier 1951 à Antony avec Yvette Lapeyronnie. Divorcé en 1960, il se remaria le 22 août 1970 avec Germaine Croquevieille.