GONTIER Armand, Jean

Fils d’un coiffeur et d’une ouvrière en chapellerie, Armand Gontier entra à l’École normale d’instituteurs de Valence (Drôme). Instituteur en 1921, il milita aussitôt au Syndicat national des instituteurs, aux Jeunesses socialistes SFIO et à la Ligue des droits de l’Homme (LDH). Après son service militaire, il se maria en août 1934 à Nice avec Renée Grinda, institutrice, et fut nommé dans les Alpes-Maritimes à Saint-Agnès en 1934 puis à Roquebrune.

Mobilisé en 1939, Armand Gontier participa à la bataille de Menton contre les Italiens. Il quitta Roquebrune en 1942 après l’arrivée des troupes italiennes. À la Libération, il se trouvait à La Tour-du-Pin (Isère) où il avait accompagné des enfants évacués. Il y reconstitua la section locale, puis revint à Nice au début de 1945. Désigné secrétaire de la section socialiste SFIO de Nice, il fut ensuite secrétaire fédéral administratif. Il fonda la section socialiste SFIO de Roquebrune, en 1949-1953 ainsi que celle de la LDH. Secrétaire de la fédération SFIO de mars 1947 à janvier 1948, puis secrétaire fédéral adjoint en janvier 1948, chargé de l’administration, il redevint secrétaire fédéral en 1949-1953, étant par ailleurs secrétaire fédéral des Jeunesses socialistes en avril 1952.

Gontier fut à trois reprises candidat aux élections cantonales, à l’élection partielle de L’Escarène (Alpes-Maritimes) en avril 1946 (il obtint 403 voix, contre 163 au candidat socialiste de septembre 1945) et en 1949. Il se retira à Tende (Alpes-Maritimes) en 1951.

Gontier mourut à la suite d’une opération.