HAAG Nicolas

Par Pierre Schill

Né le 1er juillet 1904 à Ernestviller (Lorraine annexée), mort le 19 décembre 1991 à Sarreguemines (Moselle) ; ouvrier dans la céramique à Sarreguemines (Moselle) puis employé aux Houillères du bassin de Lorraine (HBL) ; délégué du personnel et du comité d’entreprise des établissements Cérabati de Sarreguemines, administrateur de la Caisse régionale d’assurance vieillesse de Strasbourg (Bas-Rhin), secrétaire du syndicat CGT de la céramique de Sarreguemines, président de l’union locale CGT de Sarreguemines, membre de la commission administrative de l’UD-CGT de Moselle, militant communiste ; conseiller municipal de Sarreguemines.

Photographie dans son dossier professionnel (vers la fin des années 1950)
Photographie dans son dossier professionnel (vers la fin des années 1950)
Arch. des HBL (cliché Pierre Schill)

Nicolas Haag commença à travailler en mars 1918 pour l’entreprise Cérabati à Sarreguemines qu’il quitta en juillet 1919 pour occuper un emploi de machiniste chez Hubert et Cie dans la même ville. A partir de 1922, il retourna dans sa première entreprise de céramique pour y travailler comme serrurier et ouvrier faïencier pendant l’essentiel de l’entre-deux-guerres et de 1945 à 1956, date à laquelle il trouva un emploi au groupe de Petite-Rosselle des Houillères du bassin de Lorraine (HBL). Il y travailla jusqu’à sa retraite en novembre 1964.

Dans l’entre-deux guerres il fut délégué du personnel et du comité d’entreprise de l’entreprise de faïence Cérabati.

Membre du Parti communiste (PC) avant guerre, il aurait été membre des SA pendant l’annexion de la Moselle au Reich hitlérien (1940-1945). Exclu du PC à la Libération, il resta cependant proche du Parti et de ses idéaux et reprit assez rapidement des responsabilités.

En mars 1946, il était vice-président de l’union locale CGT de Sarreguemines. Il la présidait en janvier 1954.

Nicolas Haag se présenta à l’élection municipale d’octobre 1947 à Sarreguemines sur la liste d’Union républicaine et résistante présentée par le PC. Il fut l’un des six élus en obtenant 1 562 voix sur 5 249 suffrages exprimés pour 5 472 votants sur 8 686 électeurs inscrits. Il était alors serrurier et secrétaire du syndicat CGT de la céramique de Sarreguemines.

Le 12 juin 1949 à Metz, il participa au congrès de l’UD-CGT de la Moselle et fut élu à la commission administrative où il siégea au moins jusqu’au début des années 1950.

À nouveau candidat aux élections municipales d’avril 1953 à sur la Liste d’Union ouvrière et démocratique présentée par le PC, ll fut réélu en obtenant 1 721 voix sur 6 583 suffrages exprimés pour 6 786 votants sur 8 665 électeurs inscrits. Il se représenta aux élections municipales de mars 1965 sur la liste communiste. Il obtint 1 303 voix sur 9 771 suffrages exprimés pour 10 116 votants sur 12 855 électeurs inscrits et ne fut donc pas élu.

Il se présenta enfin une dernière fois aux élections municipales complémentaires des 26 novembre et 3 décembre 1967 sur la Liste d’Union démocratique présentée par le PC. Il obtint au premier tour 1 651 voix sur 8 484 suffrages exprimés pour 8 821 votants sur 12 788 électeurs inscrits. Au second tour il obtint 1 773 voix sur 8 264 suffrages exprimés et 8 472 votants et ne fut pas élu. Il avait siégé à la commission HLM et fut un temps administrateur de la Caisse régionale d’assurance vieillesse de Strasbourg (Bas-Rhin) et de la Caisse primaire de sécurité sociale de Sarreguemines.

Nicolas Haag s’était marié en décembre 1929 avec Hélène née Zaegel dont il eut cinq fils.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article88452, notice HAAG Nicolas par Pierre Schill, version mise en ligne le 20 juillet 2010, dernière modification le 20 juillet 2010.

Par Pierre Schill

Photographie dans son dossier professionnel (vers la fin des années 1950)
Photographie dans son dossier professionnel (vers la fin des années 1950)
Arch. des HBL (cliché Pierre Schill)

SOURCES : Arch. des HBL, dossier personnel. — Arch. Dép. Moselle, 145 W 28 ; 151 W 190 et 822. — Arch. Mun. Sarreguemines : 11K2, 4 et 5. — Dominique Andolfatto, La syndicalisation en France depuis 1945. Annexe : l’Union départementale CGT de la Moselle (de la Libération à nos jours), CERAT, Université Pierre-Mendès-France, Saint-Martin-d’Hères, 1996, 173 p. — Renseignements fournis par Bertrand Haag, son fils.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
fiches auteur-e-s
Version imprimable