BERTON Jules, Louis, Émile

Fils naturel d’une domestique, légitimé après le mariage de sa mère avec Louis Doudeau, Jules Berton, contremaître métallurgiste, adhéra au Parti socialiste SFIO en 1909. Devenu sous-chef de gare de la Varenne-Chennevières, il fut révoqué à la suite de la grève des cheminots de mai 1920 à laquelle il avait pris une part très active et fut employé à partir de 1921 comme chef expéditionnaire au Pré-Saint-Gervais (Seine, Seine-Saint-Denis).

Il resta à la « vieille maison » (au Parti socialiste) après le congrès de Tours (décembre 1920) et dirigea la section de Saint-Maur-des-Fossés (il habitait 2, rue du Commandant-Rivière à La Varenne-Saint-Hilaire). En 1930, il était commissaire à la propagande du quatrième secteur de Seine et Seine-et-Oise (XIe arr., XIIe arr., IVe arr., cantons de Vincennes, Nogent-sur-Marne, Saint-Maur, Charenton, et en Seine-et-Oise : Boissy-Saint-Léger, Villeneuve-Saint-Georges) et assurait le secrétariat de la section de Saint-Maur. Les effectifs socialistes locaux avaient évolué ainsi : 101 cotisants en décembre 1919, 113 au premier semestre 1920, 40 en décembre 1925, 30 en 1928, 12 en 1929, 25 en 1930, 10 en 1931, 15 en 1932, 5 en 1933, 20 en 1934, 40 en 1935, 85 en 1936.

Candidat aux élections législatives du 22 avril 1928 dans la quatrième circonscription de Sceaux (canton de Saint-Maur), Jules Berton obtint 1 673 voix sur 19 920 inscrits (8,4 %) et 16 819 votants. Il fut également tête de liste socialiste aux élections municipales du 5 mai 1929 et porta le drapeau socialiste aux élections du conseil général (deuxième circonscription de Saint-Maur) le 26 mai 1929.

Il s’était marié à Everly (Seine-et-Marne) le 18 mai 1907 avec Irma, Marie Bourgeois.