TAFFARY Albert

Fils d’un contremaître principal aux ateliers de Bordeaux, Albert Taffary était issu d’une famille « du rail » car, outre son père, l’un de ses frères, un grand-père, un oncle et cinq cousins étaient également cheminots. Après son certificat d’études primaires, Albert Taffary entra au chemin de fer dans le réseau Midi le 1er juillet 1930 comme ouvrier mineur électricien à l’essai. Il quitta ses fonctions le 10 octobre 1937.
Il effectua son service militaire, fut mis en captivité durant la guerre puis, de retour, entra à la SNCF le 8 juin 1945 à l’équipe de ligne de Bordeaux. Le 1er septembre 1947, il fut muté à la Section électrique de Puyoo (Pyrénées-Atlantiques), où il devait partir en retraite en juin 1971 comme électricien principal.
Il prit sa première carte syndicale en 1932 à la CGTU. Responsable de la section des lignes électriques de Bordeaux, il anima la grève de 1947. En 1951, il devint secrétaire général du syndicat de Puyoo et le resta jusqu’en 1969. De 1954 à 1957, il fut membre de la commission exécutive de l’Union départementale CGT des Pyrénées-Atlantiques. Ses compétences techniques le conduisirent à des responsabilités régionales et nationales. Ainsi, il fut membre du bureau régional de l’Union Sud-Ouest, ainsi que délégué au comité mixte professionnel régional et central. À la retraite, il poursuivit ses activités parmi les retraités.
Adhérent du PCF à partir de 1953, en plus de responsabilités au sein de la section de Puyoo, il fut membre du comité fédéral PCF des Pyrénées-Atlantiques de 1957 à 1968 et membre du bureau fédéral de 1957 à 1966. En 1957, il prit le secrétariat de la section de Puyoo et garda cette fonction jusqu’en 1977.
Il fut à plusieurs reprises candidat à des élections municipales à Puyoo et à Peyrehorade (Landes) et à des élections cantonales à Orthez (Pyrénées-Atlantiques). En 2005, il habitait à Peyrehorade.
Marié le 15 septembre 1945, sa femme n’exerçant pas de profession, il fut père de deux fils, l’un travaillant dans l’aéronautique et l’autre à EDF. La transmission professionnelle dans le monde ferroviaire s’était effacée avec sa génération.