JANODET Henri

Par Gilles Morin

Né le 15 mars 1921 à New York (États-Unis), mort le 15 septembre 1997 ; ingénieur à la préfecture de la Seine (service architecture) puis à la ville de Paris ; chrétien progressiste, syndicaliste CGT, militant UGS puis PSU du Petit-Clamart (Seine, Hauts-de-Seine), secrétaire de la fédération UGS de la Seine-banlieue, membre du comité politique national du PSU (1965-1967).

Secrétaire de la fédération Seine-Sud de l’UGS en janvier 1960, Henri Janodet, syndiqué CGT, était membre de la commission exécutive de l’UD de la Seine en avril 1960, trésorier du bureau du secteur Sud de l’UD.

Trésorier adjoint de la fédération du PSU de la Seine à sa création en avril 1960, il fut membre du bureau de la fédération Seine Banlieue de janvier 1961 à 1967 au moins, chargé de l’administration. Membre du comité politique national de 1965 à 1967, il était signataire du texte 1 (« Le parti devant la perspective de la gauche unie »), partisan de l’association du PSU à la FGDS, pour le congrès de 1967 dans Tribune socialiste du 27 avril 1967.

Il habitait avec sa femme (elle-même militante) et d’autres militants du PSU (dont Pierre Jacquinot), tous chrétiens progressistes du mouvement « Jeunesse de l’Église », dans un grand habitat communautaire, « les Vergers-Clairbois » , dit « Villa Clairbois », au Petit Clamart, à l’orée du bois de Verrières, à la limite de Châtenay-Malabry et de Clamart ; les membres du groupe se répartissaient entre les sections PSU de ces deux communes.

Proche de Michel Rocard, mais hostile à l’entrée au PS, Henri JANODET resta simple adhérent du PSU à la section de Clamart de 1974 à 1979 . Il adhéra en 1982 au parti socialiste, mais n’y milita qu’une seule année .

Sa femme, Simone Janodet, bibliothécaire (lecture publique) à la Ville de Paris de 1972 à 1988, fut également adhérente à l’UGS, puis au PSU à leur constitution. Elle fut l’assistante de Claude Bourdet de 1959 à 1971 lorsque ce dernier était conseiller de Paris ; l’efficacité de son travail dans ce cadre a été citée en exemple par Édouard Depreux dans son livre : "Servitude et grandeur du PSU" (Ed. Syros - 1974) . Candidate du PSU aux élections cantonales de septembre 1967 sur le canton du Plessis-Robinson, elle y réunit 962 voix (7,4%) au premier tour (pas de candidat FGDS) . Elle quitta le PSU en 1974, mais n’adhéra pas au PS.

Mariés le 12 avril 1946 à Vitry-sur-Seine, Henri et Simone Janodet eurent trois enfants (deux filles et un garçon) . Ils habitaient avec d’autres militants du PSU (dont Pierre Jacquinot , Ferry et Grattesat ), tous chrétiens progressistes du mouvement "Jeunesse de l’Église", dans un grand habitat communautaire, "les Vergers-Clairbois", dit "Villa Clairbois", au Petit Clamart, à l’orée du bois de Verrières, à la limite de Châtenay-Malabry et de Clamart .

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article88642, notice JANODET Henri par Gilles Morin, version mise en ligne le 7 août 2010, dernière modification le 11 décembre 2010.

Par Gilles Morin

SOURCES : Tribune socialiste, 30 avril 1960, 4 février 1961, 12 juin 1965, 28 septembre 1967. — Arch. de Mireille Osmin. — Fichiers adhérents de l’UGS et du PSU. — Notes de Roger Barralis, entretiens avec Simone Janodet et plusieurs anciens militants du PSU de Clamart.

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