IRÉNÉE Pierre

Pierre Irénée naquit dans une famille socialiste et laïque, son père était directeur d’un cours complémentaire dans le XVIIIe arrondissement à Paris. Il était marié.

Pierre Irénée entra comme auxiliaire du Trésor à la recette-perception du IXe arrondissement à Paris, en octobre 1929, puis il fut en poste à Avallon de 1932 à 1935. Il prit sa retraite en qualité de trésorier principal en 1973.

Pierre Irénée adhéra au syndicat des personnels du Trésor de la Fédération générale des Fonctionnaires CGT dès son premier emploi. En 1936, il était en fonction en Seine-et-Oise. Pendant la guerre, il fut blessé et obtint la Croix de Guerre.

À la Libération, Pierre Irénée participa à la reconstitution du syndicat du Trésor CGT et fut élu secrétaire de section à la Paierie générale, à Paris. En février 1947, il devint permanent comme secrétaire général-adjoint du syndicat national du Trésor, puis secrétaire général en 1954 et 1955. Il participa à l’élaboration et à la mise en application du statut général des fonctionnaires ainsi que du reclassement et du code des pensions. Il joua un rôle important dans la grève du mois d’août 1953 contre la remise en cause de certains droits acquis par le gouvernement Laniel. De 1953 à 1976, il fut membre du bureau de la Fédération générale des Fonctionnaires, dont il fut secrétaire permanent de 1956 à 1963, en demeurant membre du bureau de la Fédération des Finances. Il était plus spécialement chargé des catégories C et D et des auxiliaires, mais aussi de l’organisation générale, des liaisons avec les sections départementales et des statuts particuliers.

En 1964, il reprit son activité professionnelle, tout en restant membre du bureau du syndicat du Trésor, de la Fédération des Finances et de la Fédération générale des Fonctionnaires. Il était receveur-percepteur à Saint-Ouen et, de 1969 à 1976, représenta la FGF-FO à la permanence de la Préfon (retraite complémentaire des fonctionnaires).