TASTA Marcel, Gilles, Raymond

Par Louis Botella

Né le 5 janvier 1944 à Gradignan (Gironde), mort le 20 septembre 2019 à Mauves-sur-Loire (Loire-Atlantique) ; syndicaliste CGT de la Métallurgie puis syndicaliste cheminot FO de Loire-Atlantique ; secrétaire du syndicat de Nantes ; secrétaire général adjoint de l’Union régionale de Nantes ; militant politique.

Fils de René, ajusteur aux Chantiers de Bretagne à Nantes et probablement membre de la SFIO, et de Marie-Madeleine Brosseau, sans profession, Marcel Tasta, d’une fratrie de 4 frères et soeurs, devint apprenti chaudronnier aux Chantiers de Bretagne à Nantes. Après l’obtention d’un CAP de chaudronnier, il commença à travailler, en 1961, dans la même entreprise comme chaudronnier tuyauteur.

Il adhéra rapidement à la CGT et y milita aussitôt. Ses chefs le remarquèrent rapidement car il prit une part active aux grèves dures qui secouèrent alors les Chantiers de Bretagne. Après avoir effectué son service militaire, il ne fut repris par son ancien employeur se souvenant de lui.

Puis il travaille dans une entreprise de réparation navale (Thiriet) à Saint-Nazaire qui l’envoie travailler ensuite sur un de ses chantiers, celui de La Seyne-sur-Mer (Var). Quittant cette entreprise, il partit en Grèce pour le compte d’une autre (Camom) avant de rejoindre les Pétroles d’Aquitaine dans le Sud-ouest de la France. Faute de logement pour lui et son épouse, il en repartit rapidement. Finalement, il fut embauché aux Ets Brissonneau en 1965.

Il se syndiqua à nouveau à la CGT et fut élu délégué du personnel. Ses convictions politiques ne furent pas du goût des dirigeants de son syndicat. Bien que tête de liste lors des élections de délégué du personnel, son nom fut rayé de nombreuses fois et il perdit ainsi son mandat.

A la suite d’un conflit dans son entreprise et l’échec des négociations qui suivirent, mal soutenu par les responsables de son syndicat, il se retrouva licencié par son employeur. La CGT ne mena pas, à ses yeux, le combat pour le faire réintégrer, Marcel Tasta resta au chômage pendant une dizaine de mois.

Il entra à la SNCF en 1970 au service mécanique à la section de la Voie de Nantes comme maître ouvrier. Il fut réformé pour des raisons médicales et quitta la SNCF en 1997.

Dès 1970, il prit sa carte syndicale à FO. Il succéda en 1971 ou 1972 à Emile Jehannin au poste de secrétaire du syndicat FO des cheminots de Nantes, fonction qu’il assuma jusqu’en 1995.

Conducteur d’engins sur voie de l’Équipement (ex-Voie et Bâtiments), Marcel Tasta participa en mai 1973 au congrès de l’Union nationale des agents de conduite (UNAC). Il fut membre titulaire de la commission administrative de l’Union départementale CGT-FO de Loire-Atlantique depuis 1971 et ce pour de nombreuses années.

Au cours des années 1970,1980 et 1990, il était agent d’entretien principal au Service mécanique de la section Équipement de Nantes-Orléans, toujours secrétaire du syndicat de Nantes, secrétaire général adjoint de l’Union régionale des cheminots de Nantes, représentant syndical suppléant au comité mixte professionnel de la région SNCF de Nantes...

Au plan politique, il milita, depuis 1967, au CCI (Courant communiste internationaliste).

Son conjoint était employée, notamment, au journal "L’Eclair" à Nantes et à la sécurité sociale.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article8895, notice TASTA Marcel, Gilles, Raymond par Louis Botella, version mise en ligne le 12 janvier 2016, dernière modification le 26 janvier 2021.

Par Louis Botella

SOURCES : Arch. Fédération FO des cheminots et de son syndicat de Nantes. — L’Ouest syndicaliste, octobre 1974. — Informations transmises en janvier 2016 par l’intéressé. — Notes de Gérard Le Mauff. — Site Internet : deces.matchid.io.

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