Par Jean Sagnes, mis à jour par Marie-Cécile Bouju
Né le 18 janvier 1901 à Villeneuve-lès-Béziers (Hérault), mort le 25 avril 1988 à Béziers (Hérault) ; ouvrier agricole ; militant communiste et syndicaliste CGT de l’Hérault ; résistant ; maire de Villeneuve-lès-Béziers (1959-1977).
Fils de Pierre Imbert, et de Catherine Caralp, Louis Imbert était ouvrier agricole à Villeneuve-lès-Beziers (Hérault).
Louis Imbert fut militant communiste et syndicaliste. Secrétaire du syndicat CGT des ouvriers agricoles en 1935-1936, il dirigea à ce titre, du 9 au 16 septembre 1936, une importante grève victorieuse.
Il entra en résistance en janvier 1941, puis adhéra au Front national. Il fut chargé des actions de sabotage et de propagande. En décembre 1942, il entra dans les FTP de la Drôme, sous l’autorité d’Etienne Fabre. Il fut affecté à l’imprimerie clandestine à La Roche-de-Glun, près de Tain l’Hermitage (Drôme), au Hameau dit le Chassis, où travaillait André Aversenq, Charles Fréchard et Michèle Domenech. Les quatre résistants furent arrêtés par la gendarmerie le 2 septembre 1943 à Tain-l’Hermitage
Il fut détenu à Valence jusqu’au 19 octobre. Jugé par le tribunal de Grenoble le 11 décembre 1943 avec ses trois camarades, il resta dans cette ville jusqu’au 20 janvier 1944. Il fut transféré à la prison Saint-Paul à Lyon et le 29 janvier 1944 à la Centrale d’Eysses.
Après la révolte de la prison, il fut déporté le 15 mai 1944 à Dachau. Il fut libéré le 30 avril 1945 et rapatrié le 20 mai.
Louis Imbert fut maire de Villeneuve-lès-Béziers du 22 octobre 1959 au 17 mars 1977. Il abandonna alors sa fonction, mais fut réélu au conseil municipal.
Par Jean Sagnes, mis à jour par Marie-Cécile Bouju
SOURCES : SHD GR 16 P 301389. - Les Communistes de l’Hérault dans la Résistance, s.d. — Témoignage d’Étienne Fabre à Béziers. — Renseignements fournis par la mairie de Villeneuve-lès-Béziers, 24 novembre 1986. — La Marseillaise du Languedoc, mars 1977.