IMHOFF

Par Maurice Moissonnier

Syndicaliste CGT du Rhône.

Employé à l’hospice de Sainte-Foy-l’Argentière, commune d’Avèze (Rhône), militant syndical de la CGT, Imhoff fut un proche collaborateur de Marius Vivier-Merle* à la tête de l’UD-CGT du Rhône, avant et après la réunification de 1936. Avant celle-ci, Imhoff, qui participait activement aux congrès de la Fédération CGT des Métaux, se montrait réticent. Lors du XIIe congrès fédéral, à Paris, en 1935, il déclara : « J’ai eu le triste avantage d’être un CSR... J’étais de ceux qui essayaient de remuer les vieux bonzes avant d’en devenir un comme je le suis... Nous sommes en face de gens qui n’ont dans l’idée que combinaisons et malveillance, que jésuitisme... » (compte rendu du congrès p. 235 et sq).

Dans la nuit du 10 au 11 juin 1936, il signa, au nom de l’Union départementale, « l’accord Bollaert » conclu avec l’Union des chambres patronales lyonnaises qui adaptait au Rhône les accords Matignon. Il avait conservé des fonctions proches des activités des militants de base comme celles de secrétaire du syndicat CGT du personnel de son hospice et celles d’archiviste de l’Union intersyndicale de Sainte-Foy-l’Argentière.

Il participa aux travaux du Collège du Travail et donna, à la Bourse du Travail de Lyon, des cours de droit ouvrier. Jusqu’en 1939, il fut membre de la commission départementale de conciliation et d’arbitrage installée à Lyon en juillet 1936 en application des décisions du gouvernement Blum sur les procédures de conciliation.

À Nîmes, le 1er juin 1941, Imhoff participa au congrès national des Amis de Au Travail.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article89037, notice IMHOFF par Maurice Moissonnier, version mise en ligne le 1er septembre 2010, dernière modification le 7 septembre 2010.

Par Maurice Moissonnier

SOURCES : Arch. de l’UD-CGT du Rhône. — Comptes rendus des XIe et XIIe congrès de la Fédération CGT des Métaux (1933 et 1935).

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